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Intervention de Nicolas Perruchot

Réunion du 7 octobre 2009 à 21h30
Ouverture à la concurrence des jeux d'argent en ligne — Article 2, amendement 43

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Perruchot :

Permettez-moi de rappeler à Mme Fourneyron qu'il y a trois cotes dans les paris à cote : dans l'exemple du match France-Îles Féroé, il y a celle de la France qui gagne, celle du match nul et celle des Îles Féroé gagnantes. Il revient bien entendu au joueur d'apprécier le risque.

Un autre exemple, pour vous démontrer que votre argument ne tient pas, est celui du Paris-Saint-Germain qui a failli descendre en ligue 2 voici deux ou trois saisons. Même si une société avait été partenaire de ce club, elle aurait eu bien tort d'inciter les joueurs à parier sur lui. Il n'y pas de lien direct entre le fait d'être partenaire et le résultat d'un match, sur lequel il n'est pas possible d'influer. L'intérêt du partenariat n'est pas de décider du résultat d'un match. Qui aurait pu parier, voici une ou deux saisons, sur les deux ou trois clubs qui allaient descendre en ligue 1 ? C'est très difficile.

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