Le rapporteur a bien souligné que les paris à cote ne concerneraient pas les paris hippiques mais bien les paris sportifs et M. Giscard d'Estaing a montré les risques de conflits d'intérêts des opérateurs qui, en la matière, peuvent être grands.
Actuellement, sur les sites illégaux, c'est-à-dire ceux qui sont installés à Malte, mais qui seront demain les sponsors des clubs de football professionnels de notre championnat de ligue 1, on peut parier sur le prochain match PSG-Nancy avec, comme opérateur, le sponsor du club. Il est évident qu'il y a des conflits d'intérêts entre les uns et les autres.
À l'alinéa 3 de l'article 2, vous précisez que l'opérateur propose des cotes avant le début des compétitions sportives ou au cours de leur déroulement. Aujourd'hui, j'ai lu, sur le site Betclick.com que la cote du match Îles Féroé-France était de 40 contre 1. Si, à la mi-temps, on peut encore penser qu'il y aura match nul, quelle sera la cote des Îles Féroé à ce moment-là ?
Il y a donc un vrai problème étant donné que l'on peut parier pendant le déroulement de la compétition. Il risque d'y avoir de véritables conflits d'intérêts et d'intéressement autour de ces opérateurs de paris en ligne qui sont bien souvent liés à certains clubs sportifs.