Les propos que j'ai tenus à l'encontre des amendements précédents valent également pour celui-ci.
Il existe plusieurs types de paris à cote fixe.
L'exchange betting, qui suppose la rencontre de plusieurs joueurs sur des plateformes, nous est d'abord apparu difficile à accepter. Cependant, après une étude approfondie – est-il aussi dangereux qu'il en a l'air ? Facilite-t-il la corruption et le blanchiment ? Comment sont contrôlées les plateformes ? Comment savoir si les joueurs ne sont pas également opérateurs ? – nous avons estimé que nous pouvions autoriser ce type de pari.
Pour faire un pas vers vous, monsieur Myard, et prendre en compte vos craintes, je suis cependant prêt à interdire l'exchange betting dans le présent projet de loi. Dans dix-huit mois, nous pourrons réaliser une évaluation de la manière dont les paris à cote fixe auront fonctionné et auront été régulés. L'ARJEL livrera une analyse sans indulgence sur ce point. Nous pourrons alors réexaminer la question et statuer sur ce type de pari.
J'espère que cela sera de nature à apaiser le débat et à montrer la bonne volonté du Gouvernement, tout en respectant le principe de précaution.