Madame la ministre d'État, j'ai apprécié votre intervention, même si je ne partage pas totalement tous vos propos.
Monsieur Vanneste, il est très facile de prendre l'exemple ultime et assez exceptionnel de Guy Georges pour alimenter votre discours. À côté de cette exception, il existe des centaines, des milliers de personnes qui ont pu bénéficier d'aménagements de peine et qui, peut-être grâce à cela et sans être passés par la case prison laquelle aurait pu leur apporter d'autres contacts – nous le savons –, ont compris un certain nombre de choses et sont rentrés « dans le droit chemin ».
C'est la même histoire que pour les trains. On note toujours celui qui est en retard, mais on oublie tous ceux qui arrivent à l'heure.