Cela devrait vous intéresser, monsieur Valls, vous qui réfléchissez à l'avenir de votre parti !
Vous avez ainsi refusé, au nom de la culture de l'excuse et de la prévention, de reconnaître la réalité de la dégradation de la sécurité pendant les années Jospin et Vaillant, alors que la hausse sensible de la criminalité pénalisait surtout les plus modestes. Vous avez ensuite voulu régler le chômage en partageant le travail, avec l'idée que les Français, à l'image de vos bobos bien-aimés, préféraient les RTT, contrairement aux plus modestes qui souhaitaient travailler plus pour gagner plus. Aujourd'hui, en vous érigeant en avocats des syndicats enseignants les plus conservateurs et en défenseurs autoproclamés d'un service public au seul service de certains militants, vous abandonnez les parents, notamment les plus modestes, et vous refusez dès lors d'accorder un droit souhaité par 80 % des Français.
En vous rangeant du côté des conservateurs, au nom de la défense du service public, vous vous éloignez des Français, et vous pénalisez les plus modestes. Cet aveuglement ne vous a pas servis jusqu'ici. Gageons qu'il ne vous servira pas davantage à l'avenir. Quant à nous, nous avons pris, devant les Français, l'engagement de faire de l'école un lieu de transmission des savoirs, qui garantisse la réussite de tous les élèves. Nous sommes en train d'agir concrètement en faveur de cette modernisation.