Sans doute aussi la commission des finances, en liaison avec la commission des affaires culturelles et pour prolonger le travail de la MILOLF, doit-elle s'efforcer d'améliorer la lisibilité de la politique des grands établissements, y compris pour ce qui touche à la rémunération des grands chefs que nous installons à Paris pour un certain temps.
Je ne partage pas l'opinion du rapporteur général ni celle de Michel Bouvard sur la baisse de fréquentation des salles. Je ne pense pas que, dans notre région capitale, la baisse de fréquentation soit liée au nombre de salles ; cela tient plutôt à l'extrême cherté du prix des places. Je vous renvoie au prix d'une place à l'Opéra : qui peut y aller aujourd'hui ? Il n'y a pas de politique vraiment attractive en direction des comités d'entreprise. Tout cela mérite d'être mis sur la table et doit faire l'objet d'un travail qui débouche sur des décisions organisant la gestion à long terme de tous ces lieux, pour ne pas retomber ensuite dans l'ornière.
Cet amendement gouvernemental, au moins en apparence – il me semble qu'elle n'est pas trompeuse dans ce cas particulier, mais il faut toujours se montrer prudent ! –, est plutôt une bonne proposition.