Le Gouvernement ne peut pas se contenter de répondre qu'il y a suffisamment d'argent pour faire face aux travaux qui sont programmés. Certes, mais les crédits de restauration des terrains de montagne servent à faire face à des aménagements réalisés dans l'urgence après des crues torrentielles, qui, malheureusement, ne sont pas prévisibles. C'est comme si vous nous disiez, monsieur le ministre, qu'il y a suffisamment de crédits pour éteindre les feux de forêt ! Par définition, on ne peut prédire ni les incendies de forêt, ni les crues !
Je souhaite que la restauration de terrains de montagne ne soit plus hébergée par l'Office national des forêts, qui ne vit plus que de l'argent de la contractualisation, mais qu'elle fasse l'objet d'un budget sanctuarisé au titre de la sécurité civile. Cela étant, je comprends bien que vous avez à faire un choix cornélien entre les pêcheurs et les agriculteurs !
Je ne partage évidemment pas les arguments du ministre, monsieur le rapporteur général ; pour autant, je les comprends !
(L'amendement n° 2 rectifié n'est pas adopté.)