Je serai très bref, mais le sujet est important. Cet amendement tend à fixer le temps de parole des groupes à une heure lorsqu'il s'agit de débattre d'une déclaration de guerre ou de proroger l'état de siège, dans lequel nous remettons le pouvoir à l'armée pour préserver l'intérêt du pays.
Je reconnais, monsieur le président, qu'une telle disposition n'a pas vocation à s'appliquer régulièrement… Mais reconnaissons tous que si jamais cela venait à se faire, cela mériterait un débat qui excède trente minutes.
Beaucoup d'entre vous, si nous étions malheureusement amenés, un jour, à discuter de ce genre de choses, souhaiteraient pouvoir s'exprimer. S'agissant des opérations extérieures, c'est régulier. Mais une déclaration de guerre ou un état de siège est une circonstance suffisamment grave pour que l'on prenne un peu plus de temps. Voilà pourquoi je souhaitais que l'on fasse une différence.