Nous avons éprouvé, à l'occasion de l'examen du projet de règlement, des difficultés matérielles dont le président Warsmann est sans doute conscient. Les services de l'Assemblée ont travaillé dans des délais record, extraordinaires, y compris un 1er mai. Nous n'étions pas tous à Paris ce jour-là et sur un texte relativement important en volume, travailler en ligne n'est pas chose aisée. Les 2 et 3 mai j'ai ainsi dû me livrer à cet exercice qui n'est pas simple : le document en question est épais et y retrouver ses petits n'allait pas soi.
Aussi devriez-vous, monsieur le président, sensibiliser les présidents des commissions – et non pas seulement les présidents de groupe, veuillez m'excuser, monsieur Brottes – sur la nécessité que, dès que ces rapports seront mis en ligne, nous soyons tous informés puisque nous avons la possibilité d'être connectés gratuitement à Internet. Chaque parlementaire doit pouvoir amender. Or, soyons honnêtes, les 1er, 2 et 3 mai, la première préoccupation des parlementaires n'était pas de savoir à quelle heure précise nous disposerions des documents nous permettant d'amender le texte issu de la commission.
Je le dis sans aucune agressivité et en reconnaissant le travail de tout le monde. Cette expérience doit éclairer l'avenir.