Si vous le permettez, monsieur le président, je vais défendre en même temps les amendements nos 98 et 91 qui portent sur la situation des enfants handicapés.
Ces deux amendements mettent en évidence l'absence de moyens de l'école. Si nous voulons que les enfants et adolescents en situation de handicap puissent bénéficier d'une éducation et non pas d'un simple accueil – sur les bancs de l'opposition, nous faisons la distinction entre droit à l'éducation et droit à l'accueil –, il faut y consacrer des moyens, obligation qui me permet de revenir à l'amendement précédent.
J'ai été surpris du silence du Gouvernement parce que cet amendement n° 81 était au coeur du débat. Je l'ai déjà dit hier et je le répéterai tout au long de la journée : le vrai drame, ce n'est pas qu'un enfant se retrouve sans enseignant pour cause de grève, situation tout à fait marginale. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)