Je souhaiterais ajouter un mot, monsieur le président. Ce débat est intéressant et légitime, comme le sont tous les débats qui se déroulent dans cet hémicycle. Nous assumons parfaitement la politique fiscale cohérente que nous avons choisie. La fiscalité est fondée sur un impôt sur le revenu, qui comporte des tranches élevées, et sur un impôt de solidarité sur la fortune, que nous avons maintenu en dépit du souhait exprimé par certains de le supprimer. Dès lors que ces deux éléments coexistent, le bouclier fiscal se justifie et il est même nécessaire.
Au fond, le problème concerne le taux, et l'opposition était d'ailleurs prête à le reconnaître. Vous estimez que 70 % c'était bien pour l'ISF. Nous, nous pensons qu'un taux de 50 % est juste. Du reste, la différence entre 70 % de l'ISF et 50 % du revenu global ne doit pas être si importante que cela.