Ce rapport pointe, de façon remarquable comme l'indique Christian Paul, un certain nombre d'objectifs qui devraient nous réunir au-delà des clivages habituels qui existent au sein même de cet hémicycle.
L'exposé des motifs de ce rapport est très clair : « De même que chaque enfant a droit à l'enseignement et chaque adulte à la formation permanente, chaque individu tout au long de sa vie devrait avoir le droit d'accéder à l'ordinateur et à Internet. Les gouvernements devraient garantir un tel accès, même dans les régions les plus éloignées et pour les citoyens les plus pauvres. En outre, cet accès ne doit pas être refusé en tant que “sanction”. Les hommes de tous horizons, de toutes régions et de toutes cultures devraient pouvoir profiter du large éventail de services offerts par Internet. Ils pourront ainsi poursuivre leur développement personnel, nouer des relations éducatives, professionnelles et personnelles et explorer des possibilités économiques dans toute la mesure offerte par nos technologies et nos lois. » C'est bien écrit, et je pense que ces objectifs ne peuvent que nous rassembler.
Cela traduit en plus la place qu'Internet a prise dans la vie quotidienne de chacun. Ce n'est pas un gadget, ce n'est pas un élément secondaire, cela a autant d'importance aujourd'hui, pour la plupart de nos citoyens, que le téléphone et peut-être même encore plus car, c'est le miracle de cette technologie, on fait beaucoup plus de choses avec Internet qu'avec une simple ligne téléphonique.
Cet amendement ne peut, je pense, que recueillir l'adhésion de notre assemblée.