Nous sommes arrivés à un moment clef de l'examen du projet de loi, comme vient de le rappeler excellemment M. Vidalies.
La question est particulièrement grave. On essaie de la banaliser. On essaie d'en faire la fin d'une querelle, celle des 35 heures, celle des lois Jospin-Aubry, mais il faut éclairer l'opinion, lui dire qu'il ne s'agit pas que de cela.
Il s'agit d'autre chose, que malgré son habilité, M. Xavier Bertrand ne pourra pas faire passer comme une lettre à la poste : c'est l'intention du Président de la République, du Gouvernement et de sa majorité de changer en profondeur les règles concernant le pacte social français.
Nous n'accepterons pas que, cours d'une séance de nuit, cette affaire soit soldée, comme si de rien n'était, oubliée, enterrée et que, dans quelque temps, les salariés français découvrent la réalité de ce qui a été décidé cette nuit-là. Nous ne serons pas complices de cela.