Contrairement aux affirmations de Christian Kert, RFO n'est pas comparable aux autres sociétés de programme qui composent France Télévisions, j'en veux pour preuve que la nation a hésité sur la place de RFO dans le dispositif audiovisuel du pays. Dans un premier temps, en 1999, RFO n'avait pas été intégré dans la holding. Après débat sur la nature de RFO, l'idée qu'elle devait conserver une vie spécifique l'avait emporté. En 2004, lors de la modification de la loi, RFO a été intégrée dans la holding. Cependant, on ne peut la comparer aux autres sociétés de programme – France 2, France 3, France 5 – parce qu'il est évident qu'elle a des missions spécifiques rappelées avec beaucoup de force par Victorin Lurel. Au-delà même de ces missions, RFO incarne une vision particulière dans les DOM-TOM. Vouloir régler cette question par le seul cahier des charges n'a pas beaucoup de sens. Nous savons tous ce que représente RFO dans les territoires ultramarins, et il serait assez légitime qu'elle fasse l'objet d'un traitement particulier dans la loi, contrairement à ce qu'affirme le rapporteur.