Je suis favorable à l'amendement, pourvu que la terminologie soit juste. Mais il faut trouver des produits de substitution, notamment pour le secteur de la banane, afin d'éviter la catastrophe économique que provoquerait une interdiction brutale. Cela pourrait faire l'objet d'un sous-amendement. Une négociation est d'ailleurs en cours sur place avec la chambre d'agriculture et les agriculteurs – qui savent que nous sommes contre l'épandage aérien, et que l'Europe vient de prendre une position extrêmement stricte. En tant qu'élu de la Martinique, je suis, j'y insiste une nouvelle fois, totalement opposé à l'épandage aérien.