Nous avons un absent ce soir : M. Copé, dont je voulais défendre l'amendement. Il s'agit en effet, avec cet amendement, de prévoir que l'ensemble du texte de loi entre en vigueur au 1er septembre 2009. En effet, il convient de rappeler à tout le monde que la commission Copé avait estimé qu'il fallait au moins neuf mois pour avoir le temps de la réflexion. Je tenais absolument à défendre la position que M. Copé avait soutenue, à savoir qu'il ne fallait pas que la loi entre en application tout de suite, qu'il fallait se donner un peu de temps pour réfléchir.
Vous voyez, je n'ai pas été très long. J'ai défendu cet amendement avec sans doute moins de talent que ne l'aurait fait M. Copé, mais je voulais que tous mes collègues se rappellent que cette commission avait bien décidé qu'il ne fallait pas faire les choses à la va-vite. M. Copé n'avait parlé que de neuf mois, mais ces neuf mois auraient peut-être été utiles pour avoir un texte un peu moins mauvais.