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Les amendements de Henri Emmanuelli pour ce dossier

71 interventions trouvées.

Non, ce n'est pas faux, c'est parfaitement juste. Monsieur le ministre, quels que soient les dispositifs qui ont été mis en place, que ce soit pour investir dans les PME, ou parce que l'on a été mandataire social, ils ont tous pour objet de répondre à une problématique de fond dans ce pays : la réticence à investir l'épargne de manière product...

Dans le même temps, nous sommes devenus les champions mondiaux du taux d'épargne. C'est le paradoxe de la France. L'endettement public est important, l'investissement public serait inexistant s'il n'y avait pas les collectivités locales, l'investissement privé est très faible. Mais en revanche, le taux d'épargne privée est monumental. Les gouv...

Et je n'ai pas mentionné Emmanuelli dans la liste, préférant vous citer ! Pourquoi, dans ce pays, l'épargne ne va pas à l'investissement productif ? La réponse est que nous avons utilisé notre génie pour fabriquer des chaussettes fiscales. Ce pays avait le goût de l'épargne placée dans les bas de laine, et nous avons fabriqué l'assurance-vie, ...

Et c'est parce que nous faisons peur aux épargnants que nous battons les records mondiaux d'épargne ? C'est très rationnel ce que vous nous dites là ! Vous nous expliquez que la France est le pays où le taux d'épargne est parmi les plus hauts parce que nous faisons peur aux épargnants ? Avec des députés comme ceux-là, nous irons loin dans les r...

Monsieur Chartier, au cas où vous l'auriez oublié, les groupes mondiaux dont vous parlez ont fait leur marché dans les privatisations que vous avez décidées. Monsieur Charles Amédée de Courson, je me demandais à quoi servait un centriste, maintenant je le sais : ça fait de l'archéologie supplétive à base de ragots.

Assumez le déplafonnement que vous avez voté à l'époque de M. Juppé ! Vous l'avez voté, comme vous avez voté le bouclier fiscal

et comme vous voterez cette réforme. Vous prenez souvent la parole, mais au moment des votes, on sait toujours avec certitude dans quel camp vous vous trouvez. Monsieur le rapporteur général, M. le président de la commission des finances vous a demandé, ainsi qu'au Gouvernement, de fournir des explications sur vos propres arguments. Lorsque ...

Monsieur le rapporteur général, je sais que votre rôle est ingrat, mais cela ne vous autorise pas toutes les exagérations ! Pensez-vous qu'après les trois derniers scrutins ayant eu lieu dans notre pays, vous soyez bien placés pour parler de la crédibilité politique de l'opposition ? (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons eu le...

Je ne parle pas de morale, mais de faits en l'occurrence, de propos ayant été tenus tout à l'heure dans cet hémicycle , et vous le savez parfaitement. Quant au département des Landes, puisque quelqu'un en parle je ne sais pas qui , sachez que c'est un très beau département, mais je ne suis pas sûr qu'on vous y accueille comme touriste ca...

J'ai demandé la parole pour répondre au rapporteur général parce que, pour des raisons qui m'échappent, il a mis implicitement en cause le département des Landes. Je pensais pourtant lui avoir expliqué en commission des finances que les transmissions d'entreprises ne se font plus comme il l'imagine. Je suis en mesure de lui citer au moins trois...

Acculé, il vous fallait, monsieur le rapporteur général, débarrasser le paysage fiscal de cette faute. Vous étiez sollicité pour supprimer l'ISF, mais vous avez pensé que c'était politiquement risqué parce que vous aviez en mémoire les actes de M. Chirac à une autre époque. Vous avez donc cherché à vous débarrasser de ce bouclier encombrant tou...

Puisque vous êtes en train de lire le journal, monsieur Carrez, regardez le titre de l'article ! Tout cela est grotesque. Vous êtes dans la difficulté parce que vous êtes en train de commettre une faute lourde contre l'équité fiscale, et vous savez qu'elle vous coûtera cher électoralement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vos excla...

Quand on parle de la forêt, cela suscite toujours beaucoup d'émotion. Je vois M. Bouvard qui lève le bras pour demander la parole. Cela fait d'ailleurs un petit moment qu'il le fait, mais ce n'est pas moi qui préside la séance, monsieur Bouvard.

Compte tenu de l'état de la forêt aujourd'hui, notamment dans les Landes, personne ne sera imposable, à part, peut-être, la Caisse des dépôts et consignations. Après deux tempêtes, il ne reste en effet plus beaucoup de matière. Mais, dans l'absolu, il n'est pas normal que ce type de bien échappe à l'impôt de solidarité sur la fortune, d'autant...

J'ai remarqué, monsieur le rapporteur général, que, chaque fois que vous vous trouvez dans la difficulté, vous vous faites historien des socialistes. Hélas, vous réécrivez l'histoire des socialistes à votre manière. L'exonération de la forêt est prévue dès le départ. En 1984, je m'en souviens c'est moi qui présentais le budget , cela ne s'es...

qu'ils placent dans les fonds de gestion, dans le private equity, et qui récupèrent, non pas 3 %, monsieur de Courson, mais 15 ou 20 % par an !

C'est là que des fortunes énormes sont investies, et vous le savez. Pourtant, monsieur le rapporteur général, je n'ai pas entendu un mot sur ce sujet depuis le début de cette discussion. Ceux-là, vous ne les connaissez pas. Comme l'a dit l'un de mes collègues, vous ne les rencontrez que de temps à autre dans des réunions de généreux donateurs.

Le mot « permanenciers » n'a rien d'insultant, mais je pense que vous avez quelques difficultés avec le français, mon cher collègue. Mon camarade Michel Bouvard vous expliquera (Sourires.) Mme Lagarde nous a quittés, j'en comprends les raisons même si on peut s'interroger sur la manière ; quoi qu'il en soit, je voudrais revenir sur ses propos...

Là est pourtant la véritable différence entre nous et l'Allemagne, cette Allemagne que l'on invoque en tant que de besoin dès que l'on estime que cela peut servir à justifier une politique. Reste que la vraie différence est là et pas ailleurs. Pas un mot là-dessus, c'est-à-dire pas un mot sur la réalité des problématiques de fond, non pas de ce...

Vous avez raison : je comprends qu'on ne puisse pas faire son autocritique à tout moment. Avant d'en venir à votre réforme fiscale, je voudrais dire deux mots sur l'actualité européenne en matière de dettes souveraines. Après tout, n'est-ce pas Mme Lagarde qui a abordé le sujet ? Monsieur le ministre, je ne comprends pas ce qui se passe, je n...