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Les amendements de Guy Teissier pour ce dossier

24 interventions trouvées.

Est-ce que l'estime, la considération, le respect que nous devons avoir pour ceux qui, des plages de Provence à celles de Normandie, de la RC 4 à Diên Biên Phù, des Aurès à l'Afghanistan plus récemment, tout cela ne reposerait-il que sur un point ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Y aurait-il d'un côté ceux qui, au nom du principe de rigueur, n'auraient pas de respect ni de considération, et ceux qui, par démagogie, pour un point et, surtout, pour quelques voix de plus, feraient de la surenchère ? Honte à vous ! (Vives protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR. Applaudissements sur quelques bancs du groupe UM...

président de la commission de la défense. Le coût de cette mesure est de 37 millions d'euros. Je rends grâce à ceux qui, depuis toujours, se battent avec sincérité pour nos anciens. Nous aimerions pouvoir les satisfaire et accorder ce point, mais aujourd'hui, le Gouvernement ne peut pas envisager cette augmentation. Rendez grâce au Gouvernemen...

président de la commission de la défense. Les deux rapporteurs, Jean-François Lamour et Patrick Beaudouin, avec l'accord du Gouvernement, ont dégagé les marges de manoeuvre nécessaires pour obtenir un point. Bien sûr que ce n'est pas suffisant ; bien sûr que nous souhaiterions avoir d'avantage,

président de la commission de la défense. mais je rappelle que l'action de la majorité présidentielle a permis d'augmenter la retraite du combattant de dix points en cinq ans, alors que, depuis 1978, rien n'avait été fait.

président de la commission de la défense. Je ne suis pas satisfait, mais je prends acte d'une dynamique vertueuse qui, je l'espère, se poursuivra quel que soit le Gouvernement qui arrivera après le nôtre. (Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le budget de la défense qui nous est soumis est audacieux, clairvoyant et pragmatique, ce qui ne m'empêchera pas d'exprimer quelques inquiétudes légitimes. Ce budget doit beaucoup à l'audace du Président de la République, sans lequel les très récents et ambitieux accords franco-...

Nos concitoyens l'ont accepté et, en cette période de crise, ils veulent que nous poursuivions cet effort ; en contrepartie, nous avons le devoir de rechercher tous les moyens d'optimiser notre budget de défense. Le projet de budget qui nous est présenté permet d'assurer l'accompagnement de la modernisation des armées, avec notamment un réel e...

Les travaux de notre rapporteure Marguerite Lamour ont souligné le risque que la marine ne puisse assurer ses missions de surveillance dans tous nos espaces de souveraineté, soit 11 millions de kilomètres carrés. Nous ne pouvons négliger le potentiel de la marine qui, même si elle est globalement bien dotée, n'aura bientôt plus que trente-quatr...

En l'état actuel, c'est vous, monsieur le ministre, qui paieriez la note, alors que ce n'est pas vous qui avez passé la commande : cela me paraît inopportun.

Depuis quelques années, nous nous sommes donné une ambition plus grande. Nous avons en effet approuvé à deux reprises, en septembre 2008 et en janvier 2009, l'engagement de nos forces dans des opérations lointaines. Cette année 2010 aura été celle qui nous a fait franchir le cap des cinquante morts en Afghanistan. Au-delà de ce symbole tragiqu...

Nous ne pouvons que difficilement envisager d'aller plus loin dans la réduction d'effectifs sans réviser le contrat opérationnel de nos armées. Nous ne pouvons aisément aller plus loin dans la réduction du nombre de jours d'activité, déjà proche des limites basses des standards alliés. Et l'on ne peut réduire les moyens des activités, qu'il s'a...

L'un des enjeux essentiels de notre débat, c'est le rôle que la France doit jouer sur la scène internationale. Notre responsabilité particulière au sein du conseil de sécurité des Nations unies et les attentes que nous avons suscitées dans la communauté internationale ne nous permettent pas de diminuer notre effort. Notre engagement aux côtés ...

Nous avons par ailleurs une obligation morale vis-à-vis de nos partenaires européens. À partir du moment où nous les entraînons dans la construction d'une Europe de la défense, nous devons donner l'exemple par un budget que je qualifierais de responsable.

Il y va aussi de notre capacité à être « nation-cadre » lorsque nous souhaitons tenir un tel rôle. Nous allons immanquablement être confrontés à la nécessité de trouver de nouvelles sources d'économies, alors même que les mesures décidées dans le cadre de la RGPP n'auront pas encore toutes été mises en oeuvre. Il nous faudra donc réfléchir à d...

Nos partenaires européens peuvent nous aider à dégager de nouvelles économies. Monsieur Myard, vous voyez que je parle de partenaires européens ! Il nous faudra pour cela aller plus loin dans la mutualisation. La crise économique et financière nous oblige à explorer toutes les approches communes possibles, dès lors qu'elles nous permettent de ...

Ce budget, plus encore que par le passé, est attendu avec inquiétude par les militaires et les civils de la défense, comme par nos industriels. Il sera aussi examiné avec attention par nos partenaires européens, que nous souhaitons convaincre de bâtir une Europe de la défense pour parachever cette grande oeuvre qu'est la construction européenne.

Nous devons donc donner l'exemple. Ce budget conditionne l'avenir de notre défense et de notre capacité à tenir nos engagements internationaux ; vis-à-vis de nos militaires, nous nous devrons d'être particulièrement vigilants sur son exécution. Notre défense nationale a besoin d'un consensus. C'est notre devoir. C'est pourquoi, mes chers coll...

Je rappelle que la commission de la défense a en effet voté cet amendement à l'unanimité. Le montant concerné, soit 20 millions d'euros, représente un millième du chapitre concerné. Monsieur le ministre, à quoi servirait-il que nous consentions des efforts aussi importants en matière de nucléaire, à hauteur de 20 %, de notre budget, si l'une ...