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Cher collègue, chacun a le droit de s'exprimer.
La vérité, monsieur Herth, est propre à chacun d'entre nous. Vous direz la vôtre. Pour ma part, je dis ce que je ressens à un moment crucial. Nous voterons contre
parce que nous considérons, au groupe SRC, que vous allez rallumer la guerre du porc en France et que les éleveurs n'avaient pas besoin de cela. Le ministre et le président Ollier vous ont rappelé que, lorsque le décret sera paru à moins qu'il ne paraisse jamais, mais la loi le prévoit , 13 000 élevages vont tout à coup basculer du système...
Vous écrivez vous-même dans l'amendement que le décret sera pris pour « exonérer d'enquête publique ces regroupements ou modernisations dès lors qu'ils ne s'accompagnent pas d'augmentation. »
Vous allez donc rédiger un décret avant la fin de l'année pour exonérer les regroupements d'enquête publique.
Ce n'est pas acceptable, mes chers collègues, sans même compter le fait que nous sommes de piètres législateurs. Franchement, que signifie « augmentation sensible » ? La loi peut-elle employer le mot « sensible » ?
Que veut dire « effet notable » ? Comment peut-on employer de tels qualificatifs dans une loi ? Ce sera une source formidable de contentieux !
Nous ne pouvons donc pas cautionner une telle manoeuvre. Nous retenons simplement que la majorité a décidé de rallumer la guerre du porc en France
Vous allez voir, mes chers collègues, ce que cela va entraîner et vous le savez bien !
Soyez sérieux ! Vous savez tous combien il est difficile de faire accepter l'installation d'élevages dans nos circonscriptions. Le président Ollier vous l'a rappelé tout à l'heure. En passant de l'autorisation à la déclaration, vous allez rendre plus inacceptable encore la création d'élevages. Vous obtiendrez, à terme, l'effet inverse de celui ...
Rendez-vous à l'évidence, monsieur Le Fur ! Un préfet de la République a écrit, il y a un an (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)
Monsieur le président, un préfet de la République a écrit dans un rapport, il y a un an, qu'il faudrait cesser toute activité agricole en Bretagne pendant vingt ans pour retrouver un bon état écologique des cours d'eau. C'était un préfet de la République, et non M. Cochet ! (Exclamations sur divers bancs.)
Non, c'est avec beaucoup d'égards que je le dis ! Essayons d'être sérieux ! Mes chers collègues, c'est avec beaucoup de déférence que je cite M. Cochet, parce qu'il serait dans son rôle de le dénoncer. Aujourd'hui, mes chers collègues, vous rendez un mauvais service au monde agricole. C'est pourquoi nous voterons contre cet amendement ! (Appla...
Cet amendement est défendu. (L'amendement n° 1099, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Défendu. (L'amendement n° 1100, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Cet amendement est défendu.
Cet amendement est défendu.
Défendu. (L'amendement n° 629, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Sur le principe de la taxe, nous sommes tous d'accord, et je pense également que 5 %, c'est vraiment très faible. Vous avez d'ailleurs vous-même vanté l'exemple allemand en commission, monsieur le ministre, avec une taxe de 20 %. Certes, cette taxe va s'ajouter à la taxe sur les plus-values, mais elle ne va concerner que les terrains revendus ...
L'amendement est défendu. (L'amendement n° 158, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)