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Interventions en hémicycle de Gaëtan Gorce


645 interventions trouvées.

On peut s'y opposer pour protéger la mère des risques d'exploitation de son corps ; c'est là, me semble-t-il, une raison suffisante.

Mais l'on ne peut pas s'y refuser sur le fondement d'une conception de la parentalité déjà très largement transformée. L'exemple de la levée de l'anonymat du tiers donneur est plus parlant encore. On nous dit qu'il faudrait la rejeter pour ne pas risquer de créer un conflit juridique, facilement évitable, ou psychologique plus complexe de ...

Aussi faut-il à mon sens admettre la levée de l'anonymat, sous réserve, naturellement, du consentement du donneur, dont on ne peut préjuger. À cet égard, je regrette que le ministre ait renoncé à l'avancée qui était inscrite dans le texte du Gouvernement, car cela est contraire aux préoccupations que je viens d'exprimer et qui touchent en parti...

Vous avez parlé d'un paradoxe, puis d'une contradiction, monsieur Vanneste. Ils me semblent résider bien plutôt dans le fait de dire qu'il faut révéler à l'enfant le plus tôt possible qu'il est issu d'une fécondation in vitro avec donneur

tout en refusant de répondre à la question qui ne manquera pas de s'ensuivre, qui devra en tout cas être posée à sa majorité, qu'il doit avoir le droit de poser et qu'il posera même s'il n'en a pas le droit

Cette question, la voici : de qui ? On ne peut pas à la fois dire que l'enfant doit savoir qu'il est né dans ces conditions or on le dira nécessairement, et on le lui fera savoir et lui refuser la connaissance de ses origines. D'autant que celle-ci n'aura aucun effet ni sur la filiation juridique, ni d'un point de vue psychologique (Exclam...

y compris vous-même, monsieur Vanneste, encore que je n'envie pas votre cohérence, notamment lorsqu'elle vous conduit devant la justice !

Vous protestez, monsieur Vanneste, mais vous l'avez bien cherché !

Je n'aime pas l'intolérance ! Je souhaiterais, disais-je, que nous abordions ces problèmes en toute cohérence. Le pire consisterait à le faire de manière disparate, en proposant des solutions qui ne relèvent pas de la même logique. Cela ne rendrait évidemment pas service à celles et ceux qui sont directement concernés. Surtout, cela ne rendra...

Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, monsieur le secrétaire d'État à l'intérieur et aux collectivités territoriales, nous avons présenté cette proposition de loi pour une République décente en souhaitant que le débat qui l'accompagne puisse répondre, lui aussi, à ce qualificatif. Or je voudrais com...

Nous nous contenterons d'une République décente et je pense que nos concitoyens seront satisfaits que l'on puisse aller jusque-là ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, j'observe que l'Assemblée a su mobiliser ses forces et son enthousiasme

pour aborder un sujet dont il ne fait aucun doute que l'intitulé devait susciter sa plus large attention. (Sourires.) Compte tenu de la qualité de mes auditeurs (Sourires),

j'approfondirai donc le sujet ! Élus par le peuple, nous ne nous ferons jamais de la République une conception assez haute. Et si certains parlementaires ou membres du Gouvernement viennent à y manquer, alors ce doit être à la loi d'y suppléer. La proposition de loi qui vous est présentée vise à rappeler celles et ceux qui gouvernent auj...

Le Littré en donne une définition qui devrait nous accorder, puisqu'il s'agit simplement de l'« honnêteté qu'on doit garder dans les actions et les discours et dont la règle est tirée des préceptes de la morale ». L'indécence est ce qui offense le simple bon sens et qui suscite immédiatement indignation, réaction sans retour. L'indécence en pol...