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Interventions en hémicycle de François Pupponi


1139 interventions trouvées.

La défense de cet amendement me permettra de répondre à certains de mes collègues de la majorité. Nous n'avons plus aucun problème au sein de notre groupe pour défendre la vidéosurveillance. (« Ah ! « sur les bancs du groupe UMP.) Nous l'avons tous mise en oeuvre.

Il n'y a pas de débat là-dessus. Nous ne sommes plus en 2002, mais en 2010 ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Énormément ! En revanche, mes chers collègues, en vous écoutant, j'ai le sentiment de nous voir, tels que nous étions, nous, en 2002. Faites attention de ne pas finir comme nous sur ce sujet-là ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Oui, M. Vaillant l'a dit. Même si, quelque part, monsieur Copé, le fait que vous finissiez comme nous, sur ce sujet, ne me déplairait pas. Cela fait huit ans que vous promettez la sécurité aux Français et ils voient bien que les promesses ne sont pas tenues. Mes chers collègues, certains d'entre vous sont maires et vous recevez, comme nous dan...

Il va revenir ! Lorsque j'ai dit que vous êtes dans la situation où nous étions en 2002, je ne mettais pas en cause la politique qui était menée à l'époque.

Je suis convaincu que la police de proximité aurait porté ses fruits et que, au fond, nous la regrettons tous. Je suis convaincu également qu'avoir placé, grâce aux contrats locaux de prévention et de sécurité et aux conseils de prévention, le maire au coeur d'une politique de coproduction de sécurité était une bonne chose. Cela étant, en 200...

Vous non plus, vous n'entendez plus rien ! Le second exemple concerne le rôle du maire. Si nous avons réussi à faire reculer l'insécurité dans nos territoires Jean-François Copé le disait , c'est parce que nous avons accepté de travailler ensemble et le rôle du maire est, à cet égard, fondamental.

Il est bon lorsqu'il s'agit de payer, mais il ne figure plus au coeur du dispositif. Par nos amendements, nous proposons de remettre le maire au coeur du dispositif de la vidéosurveillance sur le territoire communal. Ce point devrait faire l'objet d'un consensus. Jean-François Copé lui-même l'a reconnu : c'est parce que le maire est placé au c...

Nous sommes favorables, je le répète, à la vidéosurveillance mais nous souhaitons l'encadrer. Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il ne faut pas faire n'importe quoi en ce domaine qui comporte des dangers. Nous pourrions nous retrouver, comme nos amis anglais, dans des situations difficiles si nous ne maîtrisons pas l'implantation de la vidé...

Bien sûr. Nous ne voulons pas obtenir un droit de veto. Mais imaginez que la municipalité concernée ait comme projet d'implanter, elle aussi, des caméras à cet endroit. On ne va pas se retrouver avec plusieurs systèmes de vidéosurveillance différents sur la voie publique. C'est pour permettre une organisation cohérente que j'ai proposé que l'ac...

Comme pour l'amendement n° 204 rectifié, il s'agit de permettre aux maires, non d'avoir un droit de veto, mais d'être associés à l'implantation d'un dispositif de vidéosurveillance sur leur commune. La commune dont je suis le maire est en train d'implanter un système de vidéosurveillance, en coordination avec la préfecture. Un groupe de travai...

Cet amendement vise à insérer, après l'alinéa 11, deux nouveaux alinéas visant notamment à remplacer les mots : « du représentant de l'État dans le département et, à Paris, du préfet de police », par les mots : « de la Commission nationale de l'informatique et des libertés ». Il s'agit d'organiser et de contrôler l'implantation des caméras de v...

Notre amendement touche, lui aussi, un point sensible. En effet, le projet de loi prévoit d'autoriser l'implantation de caméras par des sociétés privées. Un tel dispositif pourrait être parfois intéressant, mais le problème est que certaines de ces caméras vont filmer ce qui se passe sur la voie publique. De surcroît, l'alinéa 13 permet aux sa...