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C'est le principe de précaution. (Sourires.)
Je voudrais m'exprimer contre l'amendement de M. Vigier et de ses collègues. On voit bien qu'il y a, dans l'esprit de cet amendement, une volonté de sanction qui correspond, sans doute, à une tendance de l'opinion qui se dit que certains ont joué avec l'argent sur les marchés, et ont mis en péril l'économie mondiale.
Je voudrais faire observer que, tel que l'amendement est rédigé, il pénaliserait il y a une volonté de pénaliser des gens qui, par leur travail, protègent la banque contre les risques de défaillance.
Je donne un exemple. Quand il s'agit de protéger le bilan d'une banque contre les risques de variation de taux, ce sont des traders, dans des salles de marché, qui s'y emploient avec talent, sinon ils n'auraient pas de bonus. Or ces risques sont pour les banques des risques majeurs. Les traders contribuent ainsi à la solidité de l'établisseme...
Vous voulez pénaliser des gens dont la fonction même est de garantir la sécurité financière de l'établissement : c'est vous montrer déconnectés des réalités, voire moralisateurs. Ce n'est pas l'objet de ce texte : en recherchant un certain effet, vous vous trompez, et votre amendement irait à l'encontre de l'objectif recherché.
Eh oui !
Les impôts !
En effet, ils en créent !
Le mot est lâché !
Très bien !
Cela s'appelle une leçon.
Si seulement c'était vrai ! (Sourires.)
C'est le président qui préside !
Mais non !
En effet !
L'opposition, chacun l'a constaté, c'est le muet de service ! Du moins dans nos rêves
Excellente intervention !
Et même : vous le relevez !
Pas du tout !
Voyons, monsieur Urvoas ! C'est la fonction même de la Cour des comptes que de contrôler la dépense publique. Vous nous avez habitués à plus de sérieux.