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Interventions d'Élisabeth GuigouLes derniers commentaires sur Élisabeth Guigou en RSS


3977 interventions trouvées.

parce qu'ils n'ont pas respecté les règles de l'Union européenne à partir de 2003, ces deux pays ont perdu tout prestige et toute autorité. De plus, depuis deux ans, c'est la compétition entre eux qui prévaut plutôt que la coopération.

Nous avons besoin de sortir de cet état parce que ce n'est pas en additionnant les plans d'austérité qu'on arrivera à retrouver les chemins d'une politique et d'une stratégie de croissance. Pour cela, il est vital de retrouver un climat de confiance mutuelle entre la France et l'Allemagne. Le troisième problème, c'est l'absence de la Commissio...

Pourtant, la Commission a un rôle majeur à jouer car elle seule peut dégager l'intérêt général européen. Elle n'a pas à décider à la place des États membres mais si elle ne propose rien, alors nous n'avons qu'une addition désordonnée d'initiatives nationales qui aboutit à beaucoup d'agitation mais à aucun résultat.

La Commission n'a pas voulu proposer ce plan européen de relance. Il faut savoir que l'addition des plans de relance nationaux équivaut à 1,6 % du produit intérieur brut européen contre 5 % pour la Chine et 6,55 % pour les États-Unis.

Nous sommes dans un état d'impuissance qui n'a d'égal que l'absence de régulation financière puisque, malgré les bonnes intentions du pré-rapport Larosière, le compromis qui s'est dégagé est très insuffisant et je ne parle pas de sa mise en oeuvre. Nous attendons toujours une directive sur les Hedge funds, une directive sur l'harmonisation de...

Nous voulons un véritable mécanisme européen pour la stabilité financière. Nous ne pourrons pas retrouver le chemin de la croissance si nous restons avec cette épée de Damoclès de la catastrophe financière.

Ce pourrait être une préfiguration du fonds monétaire européen destiné à marquer la solidarité entre États membres de la zone euro. Mais la relance de l'économie et du marché de l'emploi nécessite une grande politique d'investissements dans des secteurs clefs comme l'énergie. Si nous avions, ce que nous préconisons depuis longtemps, une vérita...

Sans négliger l'Union européenne, il faudrait une coordination plus intense dans la zone euro. Sauf que, monsieur le ministre, ce qu'il ne fallait pas faire, c'était de proposer encore une démarche institutionnelle avec la création d'un secrétariat. À quoi sert un secrétariat si on n'y met aucun contenu ?

Évidemment, nous nous sommes fait retoquer sur ce sujet. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Enfin, il nous faut absolument refuser le protectionnisme européen. Il existe un bon moyen de défendre le respect des normes écologiques et sociales dans les échanges internationaux en récusant la volonté de faire de l'Europe un ghett...

Au lieu des 450 millions d'Européens, nombre qui n'est pas à l'échelle de la mondialisation, une coopération euro-africaine fondée sur l'élévation vers le haut de ces normes nous permettrait de jouer non sur 1 milliard d'habitants, qui est l'échelle minimum aujourd'hui, mais sur 2,5 milliards d'habitants. Nous pourrions ainsi commencer à aller ...

Nous payons les erreurs persistantes de choix des gouvernements conservateurs. Nous voulons en sortir et je vous le dis, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, pour que vous puissiez le répercuter auprès des autres membres du Gouvernement, écoutez bien ce que vont dire Martine Aubry et Sigmar Gabriel dans les jours prochains (Excl...

et pour mettre enfin les mots et les actes en cohérence, ce qui, reconnaissons-le, est ce qui manque le plus aujourd'hui. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Je souhaiterais à mon tour remercier le président de la commission d'avoir crée cette mission, ainsi que le rapporteur et les membres de la mission qui ont participé aux nombreux travaux exigeants que nous avons menés, et qui prouvent que l'Assemblée nationale est capable, quand elle s'en donne les moyens, de travailler en profondeur. Quelles ...

Je remercie tous les intervenants pour leurs remarques, dont nous allons tenir compte au moment de mettre la dernière main à l'écriture du rapport. Le Hezbollah et le Hamas sont pour les Syriens des « forces de la résistance », un rempart contre les velléités militaires d'Israël à l'encontre du Liban. Pour autant, lorsque nous avons rencontré ...

Je salue cette initiative. Pour terminer sur le volet économique, n'oublions pas de nous appuyer sur la coopération décentralisée, y compris dans sa dimension très personnelle : par exemple, il n'est pas insignifiant que le maire d'Alep soit diplômé de l'Institut d'urbanisme de Créteil. À l'instar des Anglo-saxons, nous devrions mieux faire fru...

Le secrétaire général du Haut conseil syro-libanais nous a dit attendre que des listes révisées lui soient fournies.

Nous sommes partis du constat que l'Union européenne court un danger de déclassement et de marginalisation durable sur la scène internationale s'il n'y a pas un sursaut de sa part. Ce qui s'est passé à Copenhague où l'Union européenne n'était pas dans la salle de négociation finale a été un moment pénible pour tous les Européens et a matérialis...

Pour ce qui concerne la représentation de la Haute représentante, le système du secrétaire général et de ses adjoints n'a pas été accepté, malheureusement, par le Parlement européen. Le dossier n'est pas encore réglé. On a un nouveau texte de compromis. Mieux vaut la solution des trois commissaires relex ou des ministres des affaires étrangères...

On peut tirer une leçon de cette affaire : lorsque l'on attribue un rôle clé à un représentant du Royaume-Uni, on s'expose inévitablement à ce type de difficultés. L'erreur de départ a été d'accepter la nomination de Mme Ashton en contrepartie du refus de la présidence européenne à Tony Blair au prétexte que cela allait faire perdre les électio...