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Tout à fait.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes évidemment d'accord pour dire qu'une réforme est absolument nécessaire si l'on veut sauver notre système de retraite par répartition. Toutefois, comme les syndicats, comme les millions de personnes qui ont manifesté mardi, comme une majorité de Français, nous disons ...
En ce qui concerne le financement, la mise à contribution des revenus du capital est indispensable. Nous avons chiffré ces mesures : elles rapporteraient entre dix-neuf milliards d'euros dès 2010 et vingt-cinq milliards d'euros en 2025. Votre projet ne prévoit quant à lui que de dérisoires prélèvements sur les revenus du capital et les hauts re...
Contrairement à ce que vous dites, nous formulons des propositions : augmenter les prélèvements sociaux sur les bonus et les stock-options ; relever le forfait sur l'intéressement et la participation, car il est normal que ces formes de revenus, qui constituent du reste un complément de salaire, contribuent comme ce dernier au financement ; ins...
Nous vous l'avons dit à plusieurs reprises, monsieur le ministre : cette mesure n'est rien d'autre qu'un hold-up sur les générations futures ! Nous proposons au contraire d'alimenter régulièrement le FRR par la création d'une surtaxe de 15 % de l'impôt sur les sociétés acquitté par les banques
, ce qui représenterait une recette de trois milliards d'euros par an, avec un rendement de 4 % des placements, soit 140 milliards d'euros disponibles en 2025 pour contribuer à lisser le financement des retraites entre 2025 et 2040.
Alors que votre réforme laisse un déficit de 15 milliards d'euros en 2018 et ne prévoit strictement rien ensuite, notre projet satisfait entièrement le besoin de financement pour 2020. Au-delà, nous n'excluons pas une nouvelle augmentation de la durée de cotisation si l'espérance de vie continue à augmenter. Je crois, monsieur le président, m...
Ce que nous proposons, ce sont des financements équilibrés : équilibre entre mesures démographiques 52 milliards d'euros à l'horizon de 2050 et mesures financières 55 milliards d'euros à la même date ; équilibre entre prélèvements sur les revenus du capital 28 milliards d'euros et revenus du travail 27 milliards d'euros ; équilibre ...
Si vous nous aviez écoutés, vous sauriez quelles sont nos propositions !
C'était petit, mesquin et laborieux, monsieur Huyghe !
Vous n'êtes pas la seule !
Très bien !
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, l'Union européenne connaît aujourd'hui une crise profonde, une crise à vrai dire sans précédent. Certes, il y eut d'autres crises : on se souvient du rejet de la Communauté européenne de défense et de la politique de la chaise vide du Général de Gaulle ...
Jean Monnet pouvait dire, à juste titre, que « l'Europe sera la somme des solutions qu'elle aura su apporter à ses crises. » Aujourd'hui, la situation est plus grave pour trois raisons au moins. D'abord, la crise revêt une dimension mondiale : la crise de l'euro et de l'Union européenne intéresse le monde entier, parce que l'euro représente le...
Nous attendons donc les architectes, et nous voulons que les actes suivent les paroles. Nous voulons une nouvelle architecture du modèle européen et mondial qui régule les marchés et maîtrise la sphère financière. Enfin, il faut sortir de l'inquiétante et profonde dégradation de la relation franco-allemande que les sourires de façade n'arriven...
Les marchés continuent à spéculer : on le voit avec la dégradation de la notation de la Grèce et de l'Espagne. Malgré les intentions que vous affichez, il n'y a pas, monsieur le ministre, de stratégie européenne de retour à la croissance.
Nous avons les mots « Europe 2020 » , mais où sont les actes ? On ne voit qu'une addition de coupes claires dans les budgets publics et les budgets sociaux, qui ne feront que déprimer plus encore la consommation et l'investissement, ce qui accentuera encore les déficits et la dette. L'Union européenne, à la vérité, subit cette crise depuis ...
Cela vous gêne mais c'est la vérité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Loin des couples historiques comme Adenauer-de Gaulle, Schmidt-Giscard ou Kohl-Mitterrand, le binôme Sarkozy-Merkel n'a fait ensuite que creuser le déséquilibre et l'incompréhension.
Depuis le début des années 2000, la France et l'Allemagne ont perdu leur rôle de moteur parce que ces deux pays ont cessé d'être exemplaires.