144 interventions trouvées.
C'est particulièrement grave. Lorsque Mme Mazetier a déclaré que l'on aurait pu parler de l'obligation scolaire dès l'âge de trois ans, on a entendu de nombreuses protestations sur les bancs de l'UMP. Voilà qui rassurerait les parents et les enseignants ! Alors, le minimum, monsieur le ministre, aurait été que ce soit l'État et lui seul qui assume ce service d'accueil. Pour toutes ces raisons et parce que l'école mériterait mieux qu'un projet désolant de pauvreté et choquant par l'idéologie qu'il exprime, les députés Verts voteront contre votre projet de loi. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de la Gauche démo...
...n sûr, on dira que ceci est lié au statut de chacun des établissements que, dans le second degré, là où les enfants sont un peu plus grands, l'accueil soit une obligation du système éducatif, en toute occasion, même lorsqu'un certain nombre d'enseignants sont en grève, et que ce ne soit pas le cas dans les écoles maternelles et élémentaires, là où les enfants sont plus petits ? Dans ce cas, les parents peuvent légitimement, et doivent, se poser des questions sur l'enseignement qui est dispensé à leurs enfants, bien sûr, mais aussi sur ce qu'ils vont devenir pendant la journée en fonction d'éventuelles indisponibilités. N'est-il pas normal que, pour ces établissements, soit prévu un droit légitime d'accueil pour les familles ? C'est là une première question à laquelle ce texte apporte une répo...
Et cet accueil n'est absolument pas à confondre avec le premier des droits fondamentaux des parents vis-à-vis de l'école où se trouve leur enfant, c'est-à-dire l'enseignement et l'éducation. Mais il était important de le rappeler, et c'est le premier mérite de votre texte, monsieur le ministre, que de le faire.
...chelle, aux mois de janvier et d'avril derniers. Comme beaucoup de mes collègues, je reviendrai sur toutes ces questions à l'occasion de l'examen des articles et des amendements. Mais je souhaitais dire, dans ce propos liminaire, comme l'a fait Frédéric Lefebvre tout à l'heure, que, pour le groupe UMP, il n'y a pas d'autre débat que celui-ci : il s'agit de donner clairement et définitivement aux parents le droit de savoir que leur enfant sera accueilli. Là est la question. Les dispositions qui ont été prévues sont bonnes, et les amendements que vous vous apprêtez à accepter, monsieur le ministre, vont donner au texte encore plus de clarté et d'efficacité. C'est pour l'ensemble de ces raisons que le groupe UMP, sans états d'âme, sans autre souci que celui de servir la cause de l'école et des f...