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...e nombreux jeunes ne comprenaient pas bien ce que nous souhaitions ; ils se contentaient d'une action bénévole régulière, compétente, qui leur permettait de faire don à d'autres de leurs talents et de leur personne. De ce point de vue, le présent texte permet deux avancées principales. Je tiens à saluer le travail de nos deux rapporteures, en particulier de Claude Greff, qui avait déjà étudié le volontariat associatif en 2004. Première avancée : l'instauration du volontariat est plus visible et plus simple. La structure de droit public créée à la suite de la suspension du service national était presque incompréhensible pour la quasi-totalité des acteurs du secteur. Deux associations Unis-Cité en particulier, citée par François Hostalier ont, depuis les années quatre-vingt-dix, joué un rôle maj...
Je souhaite que vous nous précisiez les attentes du secteur associatif du CNAJEP notamment, dont vous nous avez parlé. Nous devons comprendre pourquoi vous souhaitez introduire du volontariat associatif dans la période du service civique.
Pour ma part, je crois profondément à ce projet ; je l'ai du reste soutenu depuis le début en tant que ministre, et maintenant en tant que parlementaire. Le service civique constitue un apport indéniable pour le monde associatif, pour notre société et pour ceux qui sont le plus en difficulté. Donnons-nous les moyens de réussir, enfin, à faire monter en puissance le volontariat et le service civique. Notre pays et les jeunes en ont besoin. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
...ils vivent. À terme, le service civique doit s'intégrer dans le parcours de tous les jeunes. Implicitement, cet objectif pose la question du service civique obligatoire, qui, à juste raison, n'est pas proposé aujourd'hui. Le bon fonctionnement de ce dispositif est lié à votre totale implication, dont je ne doute pas un instant, monsieur le haut-commissaire, dans la mise en oeuvre de ce texte. Le volontariat est une bonne chose pour le moment car il faut un délai de mise en route. Dans les années à venir, il incombera à la future Agence du service civique de soumettre au Parlement l'éventualité de le rendre obligatoire si les objectifs fixés sont atteints. Oui, ce texte est primordial pour redonner confiance à notre jeunesse, en lui montrant qu'elle a une place importante dans le fonctionnement de n...
vous avez encore, monsieur le haut-commissaire, du pain sur la planche. Comptez sur nous pour vous aider à clarifier les distinctions entre service civique et bénévolat, service civique et volontariat. Enfin, madame la présidente, je conclus mon propos par cette phrase de Rabindranath Tagore : « Je dormais et je rêvais que la vie n'était que joie. Je m'éveillai et je vis que la vie n'est que service. Je servis et je compris que le service est joie. » Donnons cette joie à notre jeunesse ! (Applaudissements.)
...tion des agréments et le soutien financier de l'État. Ses missions de contrôle et d'évaluation nécessiteront un suivi régulier. Au Parlement d'y veiller. Le service civil volontaire créé en 2006 n'a pas connu, comme plusieurs collègues l'ont rappelé, le succès escompté. Mais il existe un certain nombre de dispositifs anciens, qu'il faudra pérenniser à côté du nouveau service civique. Je pense au volontariat international en administration, au volontariat international en entreprise, au volontariat de solidarité internationale ou encore au service volontaire européen. La dimension internationale de l'engagement citoyen est indispensable.
Je vous rappelle, madame la députée, que le dispositif de la proposition de loi unifie justement un certain nombre de volontariats qui sont actuellement déjà ouverts aux jeunes de plus de seize ans et non aux jeunes de plus de dix-huit ans. Ces volontariats ont été utiles à l'ensemble des tranches d'âge, notamment pour les jeunes de seize à dix-huit ans. Interdire aux jeunes de seize à dix-huit ans l'accès au dispositif priverait donc d'une forme d'engagement des personnes qui pouvaient en bénéficier dans le cadre des di...
...ui a été co-signé par de nombreux collègues ici présents propose de substituer au mot « dix-huit » le mot « vingt-cinq ». Pour plus de clarté, permettez-moi de vous exposer de nouveau le dispositif tel que je l'envisage. Nous avons tenu à distinguer clairement l'engagement de service civique, réservé aux volontaires de seize à vingt-cinq ans, des autres formes de service civique et notamment du volontariat de service civique qui, lui, je vous le rappelle, est ouvert aux personnes de plus de vingt-cinq ans dans la proposition que j'avais initialement soumise à la commission. Le service civique est donc ouvert aux seize-vingt-cinq ans sous la forme de l'engagement de service civique et doit être ouvert uniquement aux plus de vingt-cinq ans sous la forme de volontariat de service civique. Les différe...
Nous partageons l'objectif de la proposition de loi : simplifier et rationaliser les différentes formes d'engagement et de volontariats en les rendant plus lisibles. Toutefois, dans la mesure où le volontariat international en administration et le volontariat de solidarité internationale restent régis par leurs propres dispositions, nous pensons qu'il faut également maintenir les dispositions spécifiques du volontariat associatif créé par la loi du 23 mai 2006.
...je leur donne la liberté, car ce sont deux options complémentaires. Je suppose que votre but est de voir un maximum de jeunes adhérer à l'engagement de service civique. Si on leur offre le choix entre deux engagements différents, financés de façon différente, cela conduira certainement les associations à favoriser le service civique. Actuellement, les jeunes âgés de dix-huit ans peuvent faire du volontariat. Pourquoi, pour un cas particulier, faudrait-il qu'ils aient vingt-cinq ans ? Il y aurait donc deux types de volontariats, l'un qui mériterait une maturité plus forte, et l'autre qui serait un peu bête puisqu'il est civique. Vous risquez de dévaloriser l'engagement de service civique par rapport aux autres volontariats et d'être contre-productif. Par ailleurs, on veut donner de l'importance au t...
Monsieur le haut-commissaire, Mme Greff a raison : il faudrait d'abord mettre un peu d'ordre dans le vocabulaire, afin d'éviter toute confusion puisque, d'un côté, on a « l'engagement de service civique » et, de l'autre, « le volontariat de service civique ».
J'ai compris que l'engagement de service civique était ouvert à partir de l'âge de seize ans, qu'il était indemnisé par l'État et durait de six à douze mois, tandis que le volontariat de service public était ouvert aux personnes de plus de dix-huit ans, que c'est l'organisme d'accueil qui prenait en charge l'indemnité, et qu'il pouvait durer jusqu'à vingt-quatre mois. Fusionner ces deux « produits » ne va pas de soi. Par ailleurs, le milieu associatif vous demande, et il a raison, le maintien du dispositif actuel, c'est-à-dire un volontariat de service civique ouvert à partir...
Le groupe UMP soutiendra cet amendement. Le texte issu du Sénat faisait complètement disparaître le volontariat associatif. Aussi avons-nous souhaité permettre à nos compatriotes, qu'ils soient jeunes ou moins jeunes, de pouvoir s'engager dans le temps citoyen, pour reprendre une expression de Mme Greff, c'est-à-dire d'être actifs au service de l'autre, de la collectivité. Pour éviter toute confusion, il nous a semblé utile de pouvoir étaler, flécher, identifier dans le temps les différents temps citoyens ...
J'ai beau avoir proposé voici quelques années le projet de loi sur le volontariat associatif, je ne comprends pas tout. Vous nous dites que ce dispositif ne fonctionne pas, ou peu environ 3200 volontaires, tous dispositifs confondus, à peine 2000 sur le véritable volontariat associatif. Dans ce cas, donnons du sens au service civique, en rassemblant toutes nos forces pour atteindre, très vite, 10 % d'une classe d'âge en volontariat, mais alors ne posons pas de nouvelles déro...
Je partage pour ma part l'avis de mes deux collègues du Nouveau centre. Je pense que nos débats ont permis de régler la question sémantique, nous en sommes donc au problème du volontariat associatif qui serait ouvert à partir de 16 ans et concernerait environ 3000 « jeunes », pour reprendre les termes du rapport ce qui veut bien dire qu'il est aujourd'hui principalement destiné aux jeunes. J'entends bien les arguments de M. Lamour, mais s'il était allé au bout de sa logique, il aurait dû préciser que la décision que nous prenons là revient à supprimer le volontariat associatif....
Il eût été préférable de conserver les conditions d'accès actuellement requises pour les volontariats civils. De nombreux secteurs peuvent être bénéficiaires du service civique. On peut mentionner des missions d'intérêt général telles que la solidarité, l'environnement durable, les services à la personne, la culture. L'objectif fondamental est de lutter contre l'individualisme qui engendre incivilités et violences et dilue le sentiment d'appartenance à la collectivité nationale. Le service civ...
Monsieur le haut-commissaire, je ne comprends pas très bien l'objet de l'alinéa 8. Une association offre à un jeune la possibilité de remplir un service civique entre six et douze mois, financé par l'État. Admettons que, dans la foulée, ce jeune souhaite bénéficier du dispositif du volontariat de service civique dans le cadre de la même association, cette fois-ci non financé par l'État. L'association pourrait le recruter s'il a donné satisfaction. Vous dites que l'État ne finance plus dans cette hypothèse, mais permettez-moi de vous rappeler que les grandes associations sont aujourd'hui financées par l'État. Je ne comprends donc pas très bien l'intérêt de cet alinéa 8. En tout état de...
La liberté que vous évoquiez ne paraît pas devoir s'imposer, M. Lamour ayant démontré que le volontariat n'a pas donné satisfaction. Or, sur ce sujet, le haut commissaire, tout comme moi, souhaite avancer. Il est donc important que nous nous décidions. La solution consistant à voter favorablement maintenant, quitte à revenir sur la question à l'occasion de l'examen de l'amendement n° 113 rectifié, me paraît excellente. Je sais que le groupe socialiste a toujours eu le souci du consensus. Aussi, al...
...e mieux connaître le monde dans lequel ils vivent. C'est un texte structurant pour la société française d'aujourd'hui et de demain. Depuis le passage à l'armée de métier et la fin de la conscription voulue par le président Jacques Chirac, le vide créé en termes de lien social et de mixité sociale peine à être comblé. Ainsi, moins de 3 000 personnes par an s'engagent aujourd'hui dans une forme de volontariat. Parmi les raisons identifiées pour expliquer cette faible mobilisation figurent la très grande complexité des différents statuts de volontariat, et surtout le manque d'information. En supprimant la pléthore de volontariats différents, on rend le dispositif plus lisible, ce qui ne manquera pas d'attirer de nombreux jeunes citoyens, à condition, bien sûr, qu'on leur en offre la pleine possibilité ...
...sera un tremplin pour s'y engager. Non seulement il fournira aux associations et aux fondations des jeunes volontaires motivés et efficaces, mais il donnera à ces derniers le goût de s'investir pour les autres, faisant d'eux les futurs bénévoles et donateurs dont le monde associatif a tant besoin. Je crois important d'en rester à la solution pertinente qui a été arrêtée en commission : offrir le volontariat de service civique à tous les majeurs, sans discrimination entre les moins de vingt-cinq ans et les autres. Cette solution correspond en outre aux besoins du monde associatif, comme le montre le courriel de la CNAJEP que vous avez tous reçu, je pense , acteur de premier plan au niveau national et international dans le domaine de la jeunesse et de l'éducation populaire réunissant plus de soixan...