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Interventions sur "peuple"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... système, pour lequel les risques restent élevés et inégalement répartis entre institutions, concentrés principalement sur les caisses d'épargne. Quelle est la légitimité du FMI, qui a conduit tellement d'États à la faillite avec ses recommandations ? Ce ne sont d'ailleurs pas des recommandations mais des contraintes, imposées. Telle est la logique du grand capital : on bâillonne, on ligote les peuples avec des instructions qu'ils sont obligés d'accepter et qui conduisent, comme le disait notre collègue tout à l'heure, à la révolte sociale. (L'amendement n° 31, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.) (L'article 4 est adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...les aux États dont la situation économique le nécessiterait. Les États n'auraient donc plus à se tourner vers les banques privées aux objectifs de profit immédiat pour se financer. Il convient de réfléchir aux moyens de libérer les États de leur dépendance, de leur asservissement aux acteurs privés. Le fonds européen de solidarité financière assurerait la stabilité de la zone euro. Le destin des peuples et l'avenir de l'Europe ne doivent pas être tenus par les banquiers mais reposer sur des principes et des vertus que seuls des acteurs publics guidés par l'intérêt général sont à même d'offrir. Mes chers collègues, le groupe GDR vous demande d'avoir au moins l'audace d'y réfléchir. (L'amendement n° 27, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...sent à rejeter ce projet de loi de finances rectificative, je voudrais rappeler ce que la civilisation européenne doit à la Grèce, à cette Grèce aujourd'hui décriée, taxée de corruption, de laxisme et de paresse. J'entends déjà les députés de la majorité si d'autres que MM. Lequiller, Perruchot et Carré étaient présents me reprocher avec indignation d'être hors sujet. Mais il faut traiter les peuples, quels qu'ils soient, avec respect ; or le respect repose sur la connaissance et la reconnaissance de leur histoire et de ce qu'ils ont apporté aux autres peuples. Remémorez-vous donc ce que le peuple grec nous a montré et apporté au cours des siècles. Socrate n'est-il pas le père de toute la philosophie, lui qui a posé les fondements de la recherche de la vérité et de la sagesse ? Hérodote et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Vous devriez aussi réfléchir à l'interdiction des produits dérivés de type credit default swaps. Il faut enfin créer une agence de notation publique et imposer aux banquiers la restructuration de la dette grecque. Demain, madame la ministre, monsieur le ministre, il faudra accepter, qu'on le veuille ou non, de renégocier les traités européens dans un sens favorable aux peuples en luttant contre le dumping fiscal et salarial. Car c'est déjà, concrètement, de cela qu'il s'agit. Il faudra enfin restituer aux gouvernements la possibilité de s'affranchir de la tutelle des marchés financiers en créant une sorte de Fonds monétaire européen sous contrôle politique et en négociant directement avec les États dont les fonds souverains permettent de mettre les banquiers hors d'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Absorbé par mon propos, je n'avais pas vu l'heure. Je vais donc m'acheminer vers ma conclusion, monsieur le président. Madame la ministre, monsieur le ministre, bien d'autres mesures sont envisageables. À cet égard, le Président de la République ferait bien de mieux s'inspirer de son modèle, Napoléon Bonaparte, qui avait bien vu ce que le pouvoir des banques enlève à celui des peuples.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...République ne lit pas beaucoup, je vous propose, madame la ministre, monsieur le ministre, de soumettre cette citation à sa réflexion. (Sourires.) De grâce, mes chers collègues, ne souillez pas l'idée européenne en présentant votre projet de loi comme inspiré des valeurs de fraternité et de solidarité, alors qu'il n'a qu'un objet : nourrir la cupidité des spéculateurs en conduisant à la ruine le peuple grec.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Emmanuelli :

...0, au conseil des ministres du budget à Bruxelles, on ironisait sur certaines tenues de comptabilité. Nous sommes en 2010 ; il faut croire qu'entre-temps la progression du contrôle n'a pas été fulgurante, c'est le moins que l'on puisse dire. Je pense qu'il faut être prudent, monsieur le rapporteur général. Il ne faut pas se féliciter ni brandir le bâton comme je le vois faire, parce qu'il y a un peuple, une opinion publique en Grèce, et je ne crois pas qu'elle soit disposée à payer à la place des autres. Lorsqu'on menace le peuple grec de représailles, de punitions, il faudrait au moins avoir la décence de faire aussi quelque chose contre les banques qui ont spéculé contre ce pays. En commission des finances, madame la ministre vous l'avez peut-être oublié , nous vous avons demandé s'il y av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... mais la solidarité que vous proposez est des plus étranges, car avec ce plan on va aider la Grèce, oui, mais on va l'aider à mourir ! Elle mourra guérie ! Un peu comme les médecins de Molière saignaient les malades, croyant les ressusciter, on va saigner la Grèce encore davantage. Un ballon d'oxygène apparemment financier va certes être apporté à Athènes, mais au prix d'un supplice inouï pour le peuple et l'économie grecs, qui ne s'en relèveront pas. Qui s'en soucie, d'ailleurs ? Cette thérapie de choc va tuer la Grèce car cette dernière sera bien incapable de redresser sa compétitivité et donc sa croissance, définitivement martyrisées par l'impossibilité de dévaluer. Oui, mes chers collègues, c'est bien là le point central. On n'a jamais vu dans l'histoire économique du monde j'aimerais, ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac, président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...'autorisations d'engagement. Ces 6,3 milliards sont transformés en 16,8 milliards. C'est tout simplement la déclinaison de l'augmentation du plan européen, qui passe de 45 à 80 milliards. Il fallait cet apport massif de la part des pays de la zone euro pour faire cesser les phénomènes spéculatifs et permettre à la Grèce de mettre en oeuvre ses réformes espérons qu'elle y parviendra sans que son peuple en souffre trop pour que sa solvabilité ne soit plus douteuse dans les deux à trois ans, maintenant que la crise de liquidités qu'elle a pu connaître ces derniers jours ou ces dernières semaines est réglée grâce à l'aide des pays de la zone euro. Ces montants ont donc été calibrés comme il convenait. Cette aide de 110 milliards d'euros a, de fait, calmé les marchés ou les agences de notation. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac, président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...il s'agit non pas de punir un pays, quels qu'aient été ses torts passés, mais bien de l'aider. Car aider ce pays-là, c'est en vérité faire preuve non pas d'un acte de foi ce fut, je crois, votre expression en juillet 2007 mais d'un acte de confiance, dans le sens le plus républicain du terme : dans l'euro, dans la zone euro, et dans la capacité de nos dirigeants à comprendre la souffrance des peuples. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...er celle de la Grèce. Ils ont ainsi franchi une étape nouvelle. Comme l'aurait dit un ancêtre auquel je fais souvent référence et avec lequel vous êtes en train de vous familiariser, madame Lagarde, il y a une sorte de bond qualitatif c'est un bond qualitatif vers le pire ! La crise grecque n'est que le premier avatar d'une nouvelle forme, gravissime, de la crise. C'est une menace pour tous les peuples, aggravée par les gouvernements qui par absence de volonté politique de s'y opposer relaient les intérêts des spéculateurs. Le casino est reparti. Si la cible a changé, les conséquences seront encore plus désastreuses pour la grande majorité d'entre nous. Les réponses proposées par le Gouvernement sont encore plus injustes aujourd'hui qu'il y a un an. L'avenir du peuple grec ne compte pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Mancel :

...et les aspirations diffèrent. Réussir à faire bouger les choses et aboutir à la tenue d'un débat tel que celui qui nous rassemble ce soir, c'est déjà la preuve de notre réelle capacité à être les chefs de file de l'Union européenne, afin qu'elle soit efficace. Pour conclure, j'aborderai un point qui nous concerne plus directement. Bien sûr, nous sommes tous très tristes de voir ce qui arrive au peuple grec et nous éprouvons tous une véritable compassion à son égard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... font prospérer dans les entreprises. L'aide à la Grèce rapportera 160 millions d'euros à la France, environ 240 millions à l'Allemagne, et près de 700 millions d'euros à l'ensemble des pays prêteurs. De la solidarité, ça ? Non ! C'est de l'usure au petit pied ! Vous êtes âpres, inexorables. Prenons-en pour preuve les contreparties exigées de ceux à qui vous prêtez, les banques en 2008-2009, le peuple grec maintenant. Faisons la comparaison. Votre gouvernement n'a exigé aucune contrepartie sérieuse des banques qu'il a renflouées ; il n'a exigé aucun contrôle, aucune participation au capital de ces banques. Quant à la moralisation du capitalisme comme si ces deux termes n'étaient pas par essence contradictoires promise par le Président de la République dans son fameux discours de Toulon, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Mais souvenez-vous, mes chers collègues, de cet aphorisme d'Étienne de La Boétie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. ». Notre peuple, pas plus que le peuple grec, n'a vocation à vivre à genoux. Malheur à ceux qui veulent lui imposer cette posture ! Mes chers collègues, parce que vous avez l'occasion de vous lever au nom de tous ceux que vous représentez dans cet hémicycle, parce que ce n'est pas la Grèce qui a une dette envers nous, mais parce que c'est toute l'Europe qui a une dette envers le peuple grec, je vous demande, en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vaxès :

...vote des députés communistes et républicains. Nous voterons évidemment cette motion de renvoi en commission, comme nous voterons contre le plan soumis par le Gouvernement aujourd'hui à l'Assemblée nationale et abusivement qualifié de plan d'aide à la Grèce. Il s'agit d'un dispositif dont l'objectif est de renflouer les marchés financiers, de venir au secours des créanciers de la Grèce, et non du peuple grec, de sauver les banques qui ont enfoncé la Grèce dans la crise en spéculant sur la dette publique de ce pays. Au passage, l'État français, de la manière la plus immorale qui soit, envisage de tirer bénéfice de cette opération en encaissant 160 millions de bonus au titre de l'intérêt du prêt, dont le taux avoisinera les 5 %. C'est immoral également parce que, pour la deuxième fois, vous allez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Carré :

Avec le temps, une telle institution empêchera les turbulences que pourraient subir, l'un après l'autre, différents États auxquels notre destin est lié, et qui nourrissent cette volatilité qui fait le bonheur des fonds spéculatifs et peut-être, demain, le malheur des peuples en tout cas, aujourd'hui, de l'un d'entre eux. Si cet outil est créé, la crise grecque n'aura été qu'un avertissement entendu par les pays aujourd'hui sollicités ; dans le cas contraire, elle risque d'être un précédent. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

...a Grèce : tout à l'heure, en commission, Mme la ministre de l'économie a rappelé les intentions des pays de l'Eurogroupe et du FMI à ce sujet. Il reviendra d'ailleurs à la Commission européenne et au FMI d'y veiller, les décaissements étant conditionnés par le respect du programme convenu. J'en rappelle les principaux aspects ; réalistes mais sévères, ils auront en effet des conséquences pour le peuple grec : gel des salaires des fonctionnaires jusqu'en 2014 ; suppression des treizième et quatorzième mois des traitements des fonctionnaires ; hausse de l'âge légal de départ à la retraite, aucun départ n'étant autorisé avant soixante ans ; majoration de la TVA de 2 % ; enfin, nouvelle taxe de 10 % sur l'alcool. Telles sont, parmi d'autres, les mesures les plus significatives de ce plan extrêmemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...esoin d'un gouvernement économique démocratique et d'une solidarité budgétaire. À l'évidence aussi, la finance de marché a besoin d'être placée sous le contrôle des États, et les circuits bancaires et financiers doivent être mieux cloisonnés et sanctionnés quand ils échappent aux règles établies ! Je me félicite de la tenue de ce débat aujourd'hui, ainsi que de l'engagement de la France. Pour le peuple grec, ce sera très difficile, même si l'on peut reconnaître les efforts du gouvernement actuel et la volonté des Grecs de s'en sortir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...r eux de faire du business, comme les banques, ce n'est pas une solution. Pour ma part, je pense plutôt à de grands États comme la République populaire de Chine ou les Émirats, qui sont convaincus qu'il est de l'intérêt commun de rechercher des relations économiques stables, qui ne soient pas perturbées par les mouvements erratiques des spéculateurs, stabilité qui bénéficie en dernier ressort aux peuples dans leur diversité et qui constitue une vraie garantie pour la paix dans le monde. Partant de là, il faut inventer de nouveaux rapports entre les États. Madame la ministre, je vous disais que vous ne vous étiez certainement pas contentée d'aller voir les guerriers enterrés à Xian. Vos rencontres avec le président Jintao ont dû vous faire comprendre que c'était là une occasion rêvée pour poser c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce. Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.