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Interventions sur "peuple"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...iser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte. Ensuite, ces prêts dont nous critiquons déjà la forme sont assortis de la mise en place d'un plan très violent d'austérité qui ne frappera pas les responsables de l'insincérité du budget, ce qui pourrait être justifié, ni les banques qui ont spéculé sur la dette grecque, mais le peuple grec qui n'y est pas pour grand-chose. Depuis plusieurs jours, les médias français nous expliquent que les Grecs ne travaillent pas mais qu'ils perçoivent quinze mois de salaire. Qu'en est-il réellement ? Contrairement à ce que l'on nous a dit, l'âge de départ en retraite n'est pas de cinquante-sept ans, ni même de cinquante-trois ans, mais de soixante-cinq ans pour les hommes et de soixante ans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ue fait le Royaume Uni ? Que fait la Chine ? Ces pays profitent de la dévaluation monétaire ou de la dépréciation de leur monnaie pour gagner des positions à l'export, pour renforcer leurs excédents commerciaux, cependant que la zone euro est celle du chômage maximum. Comment pouvez-vous imaginer que le système puisse ainsi tenir à la longue ? À combien de sacrifices va-t-il falloir soumettre les peuples européens, leur jeunesse ? Combien de retard allons-nous continuer d'accumuler en matière d'investissements productifs, décisifs pour gagner la compétition mondiale du XXIe siècle ? Combien de temps allons-nous subir ce malthusianisme économique qui nous enfonce tous, les uns après les autres ? Vous ne voulez pas voir la cause du mal, à savoir la manière dont est géré l'euro, cette monnaie uniq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...de faire croire aux opinions publiques que ces prêts ne dureront que trois ans. Chacun sait que c'est totalement impossible. J'ai donc posé la question de savoir pourquoi on n'avait pas mis tout le monde autour de la table pour étudier le rééchelonnement de la dette grecque, qui est inéluctable. Après la Première guerre mondiale, certains hommes politiques français, immatures, ont fait croire au peuple français que le malheureux peuple allemand, ruiné, allait rembourser et payer les dommages de guerre. Bien entendu, au bout de deux ou trois ans, il était à genoux. Et en faisant cela, on a abouti à la montée du nationalisme, puis du nazisme dès que la grande crise s'est déclenchée. Pourquoi ne pas dire clairement que le rééchelonnement de la dette grecque est inéluctable, qu'il faut le faire dè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac, président de la commission des finances :

...américaines ont voulu punir une banque, pour des raisons dont certaines étaient probablement d'une rare médiocrité. Il est clair qu'une banque a disparu, et qu'au moins certains de ses dirigeants ont pu se sentir punis. Mais la punition est allée largement au-delà de la cible qui, à l'époque, était affichée. Et nous en payons tous le prix, encore aujourd'hui. Quand je dis nous, je veux parler des peuples européens, qui ne portaient pas de vraie responsabilité, ni dans le déclenchement de cette crise, ni dans l'accumulation des prémices qui auraient dû la faire prévoir avec plus de lucidité par les dirigeants nationaux. Je crois que cette comparaison est éclairante. Je peux comprendre la volonté de certains de voir des établissements bancaires punis à l'occasion de la résolution de la crise grec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

M. le président de la commission ne fait pas partie de ceux qui remettent en cause l'euro. Soit. Cela n'empêche pas de constater que des établissements bancaires ont profité de la situation de la Grèce : et finalement, ces banques qui ont prêté à des taux outrageux, à des taux scandaleux, s'enrichiront encore une fois aux dépens de l'État grec, aux dépens du peuple grec ! On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd'hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd'hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits ce n'est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...gnifie que les prêts à trois ans consentis par les quinze États de la zone euro ne peuvent absolument pas être remboursés en trois ans. Vous nous l'avez expliqué en commission : ces prêts peuvent être prolongés. Ils le seront, bien entendu ! Ce que je demande, c'est qu'on le fasse dans le cadre d'une entente globale avec les banquiers. Il n'y a pas de raison que seuls les États, c'est-à-dire les peuples de la zone euro, soutiennent la Grèce. Ceux qui ont prêté à la Grèce doivent aussi assumer leurs responsabilités ! À la différence de mes deux collègues Brard et Dupont-Aignan, je suis profondément européen. Et je leur dis à tous deux : avez-vous réfléchi à ce qui se passerait s'il y avait, comme vous le demandez, une clause de sortie de la zone euro pour la Grèce ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Le plan d'austérité qui va s'abattre sur la Grèce taillera dans les dépenses publiques, pour le plus grand bonheur des banquiers et des intérêts privés, pour le plus grand malheur du peuple grec. Le chômage, les bas salaires, la santé inaccessible, l'éducation au rabais : voilà ce qui menace les Grecs aujourd'hui. Désormais, l'État grec surendetté est passé entre les mains des banquiers. Il y a donc fort à parier que les nouveaux maîtres de l'Acropole continueront ce qu'ils ont toujours fait : spéculer plus pour gagner plus. Si les spéculateurs gardent leur pleine latitude d'action,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert :

...teur de ce plan. Vous nous avez dit : « Nous y sommes arrivés » ou presque. Mais n'oublions pas que les ordinateurs des traders fonctionnent au millionième de seconde alors qu'il nous a fallu plusieurs mois pour parvenir à ce plan de sauvetage. Deuxièmement, notre regret a trait aux taux. Et l'on peut avoir le sentiment, ne vous en déplaise, que des bénéfices seront réalisés sur la misère d'un peuple, aux côtés duquel nous souhaitons nous engager. Troisièmement, madame la ministre, vous dites réfléchir, vous prétendez même avoir écrit des courriers pour obtenir des codes de bonne conduite. Vos prises de position sur la régulation, sur les agences de notation, sur les CDS, que vous ne souhaitez pas interdire mais que vous souhaitez voir organiser dans un marché ordonné, nous montrent que la r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...rnement grec puisse assurer les échéances des banquiers qui, au premier chef, sont français. Il ne faut pas oublier non plus les marchands d'armes allemands et français gros créanciers de l'État grec, qui dépense pour son budget militaire vingt fois plus que la moyenne des autres États de la planète. C'était déjà vrai au début du XXe siècle. Solidarité avec les créanciers et fermeté contre le peuple grec : telle est la réalité, une sorte de dichotomie. Vous imaginez bien que telle n'est pas notre position. Je pense, madame la ministre, monsieur le ministre, que vous sous-estimez le fait que nous sommes en train de changer de phase. La spéculation dont les subprimes ont été l'illustration correspondait à une époque. Maintenant, nous passons à une autre époque. Aujourd'hui, les spéculateurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... la zone euro. La monnaie unique n'ouvre pas que des droits, elle ouvre aussi des devoirs aux pouvoirs publics européens : devoir de cohérence, de convergence et de bonne gouvernance. La troisième réserve concerne l'attitude des banques, qui ont souscrit une bonne partie de l'ordre de 60 % des 300 milliards de la dette publique grecque. Est-il normal qu'elles ne contribuent pas à l'effort du peuple grec et des contribuables de la zone euro en rééchelonnant la dette grecque ? En effet, dès fin 2012, la moitié des 110 milliards apportés par le FMI et les États de la zone euro seront remboursés et les dettes publiques s'y substitueront. Le cas grec replace la question de la « soutenabilité » des finances publiques et de la solvabilité des dettes souveraines au coeur de nos priorités. Au Nouve...