67 interventions trouvées.
mais il doit aussi poursuivre parallèlement ses efforts diplomatiques en vue de la reconstruction de l'Afghanistan avec l'organisation à Paris en juin prochain d'une conférence internationale des donateurs. Mes chers collègues, la réalisation de ce qui doit être notre double ambition l'aide au développement de l'Afghanistan et la victoire contre le terrorisme passe par un engagement fiable de la France. Il passe aussi, ne l'oublions pas, par un meilleur contrôle des circuits d'attribution et d'utilisatio...
...été dit ou écrit. Ces critiques ont toutes un point commun cependant : elles relèvent, au mieux, de l'ignorance, au pire, de la malhonnêteté intellectuelle. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Si la légitimité juridique ne conditionne pas, loin s'en faut, la légitimité politique, il faut souligner une fois encore que la France est présente en Afghanistan aux côtés de la communauté internationale et dans le cadre d'une mission des Nations unies.
Si ! La FIAS n'est ni l'empire britannique, ni l'Union soviétique. Nous ne sommes pas en Afghanistan une armée coloniale, mais, au contraire, un facteur de stabilisation. Ce serait, par ailleurs, une erreur profonde de réduire notre engagement à son seul aspect militaire, même si la sécurité constitue une condition de la reconstruction du pays. Tout d'abord, les forces de l'Alliance elles-mêmes mènent de très nombreuses actions humanitaires et de reconstruction.
Ensuite, les Nations unies ont mis en place un programme d'aide au travers de la mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan. Enfin, l'Union européenne joue son rôle par le biais du service d'aide humanitaire.
Le Président de la République a eu raison de souligner qu'en Afghanistan, la défaite militaire nous est interdite, même si la victoire politique, nous le savons tous, est incertaine. Mais, du fait de cette incertitude, la France, qui se veut et qui est une grande puissance, devrait-elle se replier dans une frilosité coupable ? Je ne le pense pas non plus. Que ceux qui considèrent que nous devons cesser d'aider ce pays pensent au sort des Afghans si, d'aventure,
...pplémentaires est donc nécessaire. Ce à quoi il faut réfléchir, c'est à la nature de leur mission et aux modalités de leur déploiement. À titre personnel, je considère que la région Est doit être privilégiée c'est ce qu'impose la cohérence opérationnelle. Mais l'envoi de nouvelles troupes ne peut prendre tout son sens que s'il s'inscrit dans une stratégie globale d'aide à la reconstruction de l'Afghanistan.
Notre engagement en Afghanistan depuis plus de six ans et l'expérience de nos alliés ont amplement montré combien l'adaptation rapide aux conditions locales est déterminante pour le succès et la sécurité de nos soldats. Aux hommes et aux femmes qui servent la France, à ces fils et filles de la République qui vont défendre nos valeurs et notre sécurité dans ces rudes contrées, nous devons donner un témoignage concret du fait qu...