74 interventions trouvées.
La rénovation des bâtiments en vue de réduire les consommations d'énergie nécessitera, dans un premier temps, de recourir à des audits.
Les salariés du bâtiment ou de l'immobilier qui sont licenciés aujourd'hui, effectueront, demain, les audits énergétiques sans pour autant être agréés ! (L'amendement n° 878 est adopté.) (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Il s'agit de compléter les mesures internes aux bâtiments par la plantation d'arbres et de végétaux, dont nous connaissons les vertus en termes de captation de CO2. Il serait ainsi possible de faire d'une pierre deux coups, en renforçant les mesures internes par des mesures externes tout en améliorant l'esthétique de notre environnement quotidien. De nombreux pays, notamment en Scandinavie, ont adopté cette démarche pour l'ensemble des bâtiments public...
Avec l'article 6, nous abordons la question de la formation professionnelle, du recrutement et de la qualification des professionnels du bâtiment, notamment dans le but d'encourager l'activité de rénovation du bâtiment, dans ses dimensions thermiques, acoustiques et de qualité de l'air intérieur. Voilà un programme fort opportun à l'heure actuelle, car, depuis belle lurette, on ne forme plus grand monde au métier du bâtiment, et c'est fort dommage ! Dans mon département M. le maire de Bayonne qui est à mes côtés, le sait , excepté un e...
Mon intervention sera moins poétique que celle de M. Lassalle. L'article 6 met, à juste titre, l'accent sur la nécessité d'engager un plan de formation professionnelle pour répondre aux objectifs ambitieux de réduction de consommation d'énergie des bâtiments. Plusieurs acteurs, représentés au sein du Conseil économique et social, ont toutefois déclaré ne pas être prêts à affronter le nouveau marché de l'emploi induit par ces objectifs, ni sur le plan de la qualification ni sur celui de la reconversion. Face à ce véritable défi, la rédaction de cet article est particulièrement surprenante. Surprenante d'abord parce que les régions en sont totalement...
... l'heure ; enfin, par les différentes personnalités que nous avons auditionnées. Ainsi, l'amendement évoque tous les acteurs de la formation, faisant ainsi implicitement référence aux régions, mais aussi, dans certains cas, aux départements. En outre, il mentionne la formation initiale et la formation continue ; le programme pluriannuel que M. Cochet appelait de ses voeux ; les professionnels du bâtiment et l'efficacité énergétique. Enfin, il inclut, s'agissant de la qualité de la formation, les dimensions de performance énergétique, acoustique et de qualité de l'air intérieur. Je vous propose donc, si vous en êtes d'accord, de vous rallier à cet amendement.
...'étendre à toute la filière, des compagnons aux architectes, puisque ces derniers ne sont pas toujours épargnés par cette ignorance. Les chefs d'entreprise, les ingénieurs, toutes les fédérations professionnelles doivent être mobilisés, car toutes les pratiques professionnelles seront modifiées ; de nouveaux métiers vont naître dans le domaine de la rénovation, et il faudra bien les apprendre. Le bâtiment a donc, à notre sens, tout intérêt à prendre ce virage, sans quoi les industriels seront tentés de former leurs propres poseurs pour s'assurer de la réalisation de leurs projets, qui pourrait néanmoins être imparfaite. Enfin je termine sur ce point, monsieur le président , imaginons que l'on veuille isoler un toit : l'habitude voudra que l'on pose de la laine de verre, sur vingt, vingt-cinq o...
...nnels en exercice à de nouvelles technologies, et de transmettre de nouveaux savoir-faire aux jeunes en formation dans les CFA et les lycées professionnels et techniques. Cette transformation doit avoir lieu selon un plan organisé, comme l'a souligné M. Cochet, mais aussi dans un délai très bref, puisque votre projet de loi soumet à des échéances précises l'application des critères de qualité des bâtiments. Il nous semble donc que l'amendement du rapporteur n'est pas assez précis : il devrait non seulement inclure la notion de plan pluriannuel qui figure dans l'amendement de M. Cochet, mais aussi préciser que ce plan doit être engagé dès la promulgation de la loi. C'est la garantie du succès de cette loi, du moins de son volet « habitat ».
M. Soisson vient d'avoir une poussée subite, mais au contraire de ce qu'il vient de dire, je ne crois pas que cette question soit un détail. Le Gouvernement souhaite agir dans les deux grands secteurs du bâtiment et des transports. Or, les forêts sont un autre secteur sur lequel nous pouvons agir, nonobstant les arguments « déjectifs » auxquels notre collègue a eu recours (Sourires). Monsieur Soisson, qui a été un excellent ministre de l'agriculture, doit savoir qu'il y a aujourd'hui autant de réserves de carbone dans les forêts du monde que dans les rejets atmosphériques.
... particulière avec les écologistes , dans les années qui viennent, c'est l'économie de l'environnement qui créera le plus de métiers, et ces métiers seront non délocalisables. Je vous recommande vivement la consultation d'un site d'experts et d'ingénieurs appelé négaWatt : vous y apprendrez que l'on peut, dans les cinq ans à venir, créer 120 000 emplois non délocalisables, en particulier dans le bâtiment. Or des professionnels PME ou artisans nous assurent qu'ils savent comment procéder s'agissant des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique, de l'utilisation de matériaux sobres en énergie ; mais, comme ceux qui sont chargés de vérifier la qualité énergétique d'un bâtiment ou d'un appartement, nous nous apercevons ensuite qu'ils n'ont aucune formation. Voilà pourquoi je regrette, ...
Monsieur le ministre, il me semble que, sur ce point, nous manquions cruellement d'ambition et de volonté. Lorsque l'on connaît le monde du bâtiment et que l'on discute avec ses acteurs, on constate qu'ils peinent eux-mêmes à répondre à la demande. C'est d'abord le cas pour la formation continue, des artisans aux entreprises. Il est vrai que des plans de formation continue ont été instaurés, mais l'on venait de loin, et un travail considérable reste à accomplir. En effet, l'offre est actuellement insuffisante, non faute de volonté, mais faute...
...ls et des architectes proposent de poser un matériau isolant à l'intérieur des murs alors que la plupart des personnes ayant réfléchi sérieusement à la question savent qu'il faut isoler par l'extérieur. Rien ne sert de poser une couche de polystyrène ou je ne sais quoi à l'intérieur. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Mais regardez autour de vous : vous verrez que la grande majorité des bâtiments sont isolés par l'intérieur. Or cette seule technique d'isolation par l'extérieur suppose une formation, d'où la nécessité d'un vrai plan pluriannuel de formation.
Oui, cet excellent amendement propose d'ajouter, parmi les programmes publics de recherche dans le domaine du bâtiment, l'orientation vers de nouvelles générations de bâtiments producteurs d'énergie à partir de sources renouvelables. Si je puis me permettre, monsieur le président, l'amendement serait mieux rédigé si l'on remplaçait le mot : « et » par le mot : « ceux ». Monsieur le président de la commission sera sans doute d'accord avec moi ? (Sourires.)
Aujourd'hui, le calcul de la taxe foncière, basé sur la seule surface habitable, fait débat, et nous y reviendrons : certains souhaiteraient qu'il intègre le nombre de personnes logées. Quoi qu'il en soit, les bâtiments les plus énergivores alourdissent la charge financière des collectivités. Dès lors, cet amendement tend à leur permettre d'intégrer la dimension « climat-énergie » dans le calcul de cette taxe. (L'amendement n° 746, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)