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Certaines organisations syndicales représentant les enseignants qui avaient accepté de signer un protocole sur la mise en place du soutien scolaire parce qu'il réaffirmait le rôle des RASED ont d'ailleurs manifesté leur colère. Monsieur le ministre, vous vous êtes donc assis sur l'engagement que vous aviez pris à leur égard.
En Loire-Atlantique, dans ma circonscription, 230 postes d'enseignants de RASED vont être supprimés. Cette décision touche 5 à 10 % de la population scolaire : 10 000 élèves seront ainsi privés de ce soutien spécifique. N'est-ce pas une première étape vers une suppression pure et simple de ces réseaux ?
Or, en l'espèce, les conséquences de votre politique sont négatives. Je suis élu d'un département dont la population augmente, y compris la population scolaire. Certes, cette préoccupation n'est pas récente : déjà, à la fin de l'année 2001, nous avions manifesté nos inquiétudes alors que le Gouvernement appartenait à une autre majorité. Les décisions budgétaires étaient également différentes. Les RASED ne relèvent pas du tout de la même conception du soutien scolaire que celle que vous voulez mettre en oeuvre. Le soutien scolaire, chacun en est persuad...
mais le temps me manque pour en parler. J'espère, en tout cas, monsieur le ministre, que vous nous répondrez de façon précise sur votre politique à l'égard du soutien scolaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)
On n'en parle guère, mis à part lors de la discussion de la mission « Enseignement scolaire », moment toujours privilégié, mais un peu confidentiel heureusement, ce matin, la gauche est plus nombreuse que la droite dans cet hémicycle alors que cette dernière devrait être majoritaire. Nous n'avons évoqué l'éducation nationale dans l'hémicycle qu'une seule fois, en juillet dernier, dans le cadre de l'examen du projet relatif au droit d'accueil.
...upprimés, ce budget est un budget catastrophe. Les professeurs absents ne sont pas remplacés durant des jours et des semaines, et les élèves ne reçoivent pas l'éducation et non l'accueil à laquelle ils ont droit. Si vous ne m'aviez pas empêché de parler dans ma circonscription, j'aurais évoqué, parmi les nombreuses inepties de votre politique, celle que constitue votre conception des rythmes scolaires j'avoue que celle-là me rend fou ! J'y reviendrai donc dans cet hémicycle. Tous les pédagogues et les médecins qui connaissent le rythme de vie des enfants constatent que, dans la journée, un enfant a une capacité d'écoute limitée. Idéalement, nous savons qu'il faudrait qu'il y ait beaucoup plus de journées de classes, mais que ces dernières soient bien moins longues. Je me souviens de mon ex...
Dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le Denaisis ou le Douaisis, les parents qui réclament l'instauration d'une telle mesure pour partir en week-end sont très peu nombreux. Je me demande comment vous allez justifier cette réforme qui ne repose sur rien ? Elle sera inefficace et constitue une attaque de plus je n'ai plus le temps de parler des RASED contre notre système scolaire. Pauvre éducation nationale : il est temps que la gauche revienne ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Monsieur le président, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, les études nationales et internationales dont nous disposons démontrent que le niveau général de notre enseignement scolaire, notamment primaire, est non seulement faible, mais en baisse constante. La dernière étude du Haut conseil pour l'éducation révèle ainsi que, parmi les élèves qui achèvent leur scolarité primaire, 100 000 ne maîtrisent pas les compétences fondamentales en lecture et en calcul et 300 000, soit 40 %, souffrent de graves lacunes. Selon l'enquête PISA de l'OCDE, la France perd neuf places en sciences...
L'an dernier, M. Roy, M. Durand, Mme Mazetier et leurs collègues ont voulu nous faire croire que les suppressions de poste auraient pour corollaire une baisse de la qualité de l'enseignement (« Bien sûr ! » sur les bancs du groupe SRC) : le taux d'encadrement allait se dégrader et la rentrée scolaire serait un véritable calvaire avec des classes surpeuplées. Or, bien évidemment, chacun a pu constater que cela n'a pas été le cas.
Troisièmement, les RASED que tout le monde semble redécouvrir actuellement (Protestations sur les bancs du groupe SRC) ne sont pas le nec plus ultra pédagogique de la lutte contre l'échec scolaire. C'est une belle expérience, mais, plusieurs études de l'inspection générale l'ont démontré, elle ne produit pas les résultats escomptés.
Surtout, le Gouvernement a mis sur pied une politique globale de lutte contre l'échec scolaire, en libérant le samedi matin
et en développant le soutien individualisé pendant les vacances scolaires, ainsi que les études surveillées. L'ensemble de ce dispositif nous permet, sans porter atteinte à la qualité de l'éducation dispensée aux élèves les plus en difficulté, de sédentariser trois mille RASED.
L'ordre du jour appelle la suite de la discussion de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2009 (nos 1127, 1198). Ce matin, l'Assemblée a commencé l'examen des crédits relatifs à l'enseignement scolaire.
J'appelle maintenant les crédits de la mission « Enseignement scolaire », inscrits à l'état B.
...amendements identiques de les développer un par un. Comme je vous le disais ce matin, ces amendements visent à montrer qu'il est possible, avec exactement les mêmes moyens, de s'y prendre autrement pour l'école, pour le collège, pour le lycée, pour le lycée professionnel, pour nos enfants. Il suffit de se pencher sur les montants prévus dans les différents programmes de la mission « Enseignement scolaire » pour y découvrir des gisements de moyens à donner à l'éducation. Ainsi, mon amendement n° 102 visait à affecter des moyens supplémentaires, non pas par saupoudrage, comme c'est l'esprit du PLF pour 2009 en ce qui concerne cette mission, mais de manière précise et différenciée, en fonction des besoins des territoires, des établissements et des élèves. Il s'agissait de dégager pas moins de 200 mi...
... pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. En matière budgétaire, l'amour passe par des postes et des moyens supplémentaires pour l'éducation prioritaire, en particulier dans le second degré. Avec l'amendement n° 89, sur lequel mes collègues reviendront en détail, il s'agit de mettre en valeur des gisements de moyens qui permettraient, par exemple, d'augmenter le nombre d'auxiliaires de vie scolaire, thème que nous avons insuffisamment abordé ce matin. Tous les chefs d'établissement, toutes les familles et les AVS eux-mêmes nous expliquent à quel point ce métier est indispensable mais difficile à exercer en raison de la précarité du statut. Les 150 millions d'euros inscrits au programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » pourraient ainsi permettre
Il n'a pas été présenté, monsieur le président ! Je ne renonce jamais à convaincre mes collègues qui n'ont peut-être pas lu ces amendements. Me référant à la discussion générale de ce matin, je ne doute pas que mes collègues veuillent pérenniser les auxiliaires de vie scolaire et qu'ils souhaitent une meilleure intégration des enfants porteurs de handicap à l'école. Je leur signale au passage d'autres y reviendront ces 150 millions d'euros qui nous permettraient d'oeuvrer utilement à la pérennisation des AVS et à l'amélioration de leur formation professionnelle. Le troisième amendement porte sur les heures supplémentaires dont nous avons un peu débattu, et nous pe...
... sujets, ce Gouvernement tient un double langage. Dans ce domaine, vous prétendez être près de chaque élève, puisque chacun mérite une pédagogie différenciée ; dans le même temps, votre politique contribue à supprimer les RASED personne n'est dupe quand vous parlez de les réaffecter, il s'agit bien d'une suppression programmée. Vous affirmez votre volonté de placer l'enfant au coeur du système scolaire, et vous ne trouvez rien de mieux que de ramener la semaine à quatre jours en supprimant le samedi, ce qui va être catastrophique pour les élèves en difficulté. Quand vous dites qu'il faut aider les quartiers en difficulté, je mets ma casquette de maire. Les différents recteurs sous tous les gouvernements ont toujours estimé que, dans la région Nord-Pas-de-Calais, ma ville était celle qui re...
Cet amendement propose d'affecter les 150 millions d'euros, inscrits au programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » titre II des dépenses du personnel pour financer des heures supplémentaires prévues par le budget 2009, à l'augmentation du nombre d'auxiliaires de vie scolaire dans les établissements publics du premier et second degré. En effet, les auxiliaires de vie scolaire ont pour mission d'accompagner les élèves handicapés. Chaque élève est intégré dans le cadre d'un projet individualisé. Or de nombreux enfants handicapés ne sont toujours pas scolarisés en raison du nombre insuffisant d'AVS. En outre, à ce jour, le statut et le nombre d'heures des AVS ne satisfo...