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Une telle manifestation, qui s'ajoute à d'autres signes très nombreux et je ne pense pas qu'aux grèves des enseignants devrait vous alerter sur la situation dans laquelle se trouve l'école, du fait de votre politique. Monsieur le ministre, vous allez nous dire que le budget de l'éducation nationale augmente. Mais il progresse moins vite que l'inflation, ce qui signifie qu'il baisse en valeur réelle. Vous ajouterez sans doute que la situation est difficile et que tous les ministères sont mis à contribution. Ma...
Or, sur ce sujet, vous êtes pris en flagrant délit de mensonge. Quelques mois seulement après vos déclarations, la réalité est à l'inverse de celles-ci puisque 3 000 postes d'enseignants spécialisés, soit environ le tiers de l'effectif total des RASED, seront supprimés.
Certaines organisations syndicales représentant les enseignants qui avaient accepté de signer un protocole sur la mise en place du soutien scolaire parce qu'il réaffirmait le rôle des RASED ont d'ailleurs manifesté leur colère. Monsieur le ministre, vous vous êtes donc assis sur l'engagement que vous aviez pris à leur égard.
En Loire-Atlantique, dans ma circonscription, 230 postes d'enseignants de RASED vont être supprimés. Cette décision touche 5 à 10 % de la population scolaire : 10 000 élèves seront ainsi privés de ce soutien spécifique. N'est-ce pas une première étape vers une suppression pure et simple de ces réseaux ?
...res étaient également différentes. Les RASED ne relèvent pas du tout de la même conception du soutien scolaire que celle que vous voulez mettre en oeuvre. Le soutien scolaire, chacun en est persuadé, est indispensable pour faire progresser le niveau de nos enfants et éviter les situations d'échec scolaire. Alors que le dispositif des RASED venait vraiment en soutien, vous proposez simplement aux enseignants de travailler quelques heures de plus avec certains élèves. Pour notre part, compte tenu des témoignages et des expériences rapportés par des parents et des enseignants, nous défendons l'idée qu'il est utile de disposer de personnels spécialisés et formés à l'apprentissage, à la pédagogie et à la psychologie. Nous nous plaignons de la violence de la société et constatons que cette violence entr...
...e l'effort par élève est plus élevé. Depuis dix-huit mois, ce constat est au coeur des préoccupations du ministère. Le projet de budget pour 2009 traduit ainsi la volonté d'améliorer les résultats du système éducatif et de bâtir une école plus juste, tout en mettant en place une organisation plus efficace et en améliorant la situation matérielle des agents de l'éducation nationale, notamment des enseignants. Je ne détaillerai pas ces quatre priorités budgétaires, ni ne reviendrai sur l'ensemble des réformes engagées par le Gouvernement ; je concentrerai mon propos sur le non-renouvellement de 13 500 postes.
Je vais d'ailleurs tenter de vous le démontrer : l'impact démographique permet d'économiser deux mille postes, mille cinq cents enseignants actuellement mis à disposition sont réaffectés devant les élèves,
...des surveillants. J'aimerais savoir de combien de ces personnels disposent les différentes académies et comment ils y sont répartis. Mon département souffre de la réduction de cet encadrement, ce qui favorise le développement d'une forme de violence scolaire au quotidien : agitation, détériorations, bagarres, parfois graves, qui tendent à se banaliser. Cette situation préoccupe les familles, les enseignants et les chefs d'établissement, qui revendiquent à juste titre un meilleur encadrement. Comment abordez-vous ce problème de la violence scolaire, qui est l'un des grands soucis dans nos établissements ?
Une fois de plus, je veux intervenir à propos des enseignants de l'enseignement privé. Depuis de nombreuses années, ces enseignants, qu'ils soient maîtres agréés ou contractuels de l'enseignement privé sous contrat, subissent une discrimination : les traitements des enseignants suppléants du premier degré sont bloqués, alors que ceux du public progressent régulièrement ; 3 000 instituteurs demeurent dans l'enseignement privé alors qu'ils ont tous été prom...
Il y a quelques semaines, vous avez également annoncé que vous ne reconduiriez pas, à la rentrée 2009, des centaines de postes d'enseignant détaché, pourtant indispensables à l'encadrement et à la mise en place des activités de ces associations. C'est Nicolas Sarkozy, votre maître à penser, qui déclarait le 24 juillet dernier à Batz-sur-Mer : « L'éducation populaire fait un travail remarquable pour les enfants, il faut la soutenir et lui donner les moyens de se développer. » Traduction dans le budget jeunesse, sport et vie associati...
... des filières courtes qui ne soient pas des voies de garage. En effet, l'agriculture et l'agro-alimentaire constituent, faut-il le rappeler, le premier secteur d'emploi de la région Midi-Pyrénées et du département de l'Aveyron. Cependant, le projet de loi de finances pour 2009 ne nous rassure en rien. En effet, nous constatons une réduction, comme dans l'ensemble du secteur éducatif, du nombre d'enseignants. La dotation globale horaire ne cesse de baisser. Une diminution de 3 % a été annoncée pour l'année scolaire 2008-2009 et autant pour chacune des quatre années suivantes. Que représente cet enseignement agricole ? Pour la seule région Midi-Pyrénées, il regroupe quarante et un établissements dix-huit publics et vingt-trois privés et plus de 10 000 élèves. Or la question des moyens prime sur ...
Ma question porte sur la suppression des dispositifs RASED, les réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficultés. Cette annonce provoque beaucoup d'inquiétudes dans la communauté scolaire, chez les enseignants bien sûr, mais aussi chez les parents d'élèves, notamment ceux directement concernés par ce dispositif. De l'avis général, ces dispositifs étaient un progrès par rapport aux dispositifs précédents, notamment celui des classes d'accueil. La suppression du samedi matin et la mise en place d'aides individualisées pour les élèves en difficultés ne sauraient apporter la même réponse. Il s'agissait, ...
...us diraient ce qu'ils pensent ! Le budget que vous souhaiteriez nous voir voter supprime 6 000 postes supplémentaires dans le premier degré, alors que la classe d'âge qui aura trois ans en 2009 comptera 62 000 enfants de plus que celle qui quittera alors l'enseignement primaire, ce qui laisse présager une hausse des effectifs globaux. Les premières victimes de cette épuration éducative sont les enseignants des RASED, dont 3 000 seront affectés dès la prochaine rentrée sur des postes dont personne ne connaît précisément la teneur. Certains d'entre eux, encore en formation cette année, ne connaîtront même pas ce pour quoi ils ont été formés. Niant des années de recherche dans les domaines de la psychopédagogie et de la relation au savoir, le ministère croit pouvoir remplacer le dispositif RASED par...
...eureusement, les difficultés des élèves ne sont pas toutes de même nature et les souffrances de certains nécessitent l'intervention de spécialistes dans des conditions particulières. Le dispositif RASED, jamais encore évalué de façon sérieuse, comme il aurait dû l'être, offre ces conditions et oeuvre à l'adaptation de tous les élèves au système scolaire. Sa suppression laissera élèves, parents et enseignants démunis dans bien des situations. C'est injuste et c'est inhumain ! Voici mes questions : Qu'en sera-t-il de ces élèves lorsque les RASED disparaîtront ? Qu'en est-il de l'essence même de l'école publique, laïque et républicaine, offrant les mêmes chances à tous, reconnaissant à l'élève le droit à la différence et respectant son parcours scolaire particulier ? Quelles sont les fondements thé...
...otage universel. Le Gouvernement devrait au contraire porter les ambitions éducatives de l'école maternelle, en misant sur une éducation globale, et en cherchant à lutter au plus tôt contre les inégalités sociales grâce à un projet national. C'est à mes yeux le Gouvernement qui commet un « crime contre l'intelligence » pour reprendre vos termes, monsieur le ministre en refusant d'écouter les enseignants, les parents et les élus locaux. Ma question est simple : quand le Gouvernement cessera-t-il de faire des économies en prenant acte de la non-scolarisation des enfants de deux ans et en remettant en cause celle des enfants de trois ans, au risque de nier les besoins futurs et le droit à l'éducation pour tous ?
...dées et la bonne éducation à les mettre en proportion. » Cet adage est particulièrement adapté au budget de l'éducation nationale qui avoisine, depuis 2006, les 60 milliards d'euros. Les parents d'élèves sont en effet parfois surpris de constater une hausse continue des crédits affectés aux premier et second degrés alors que le Gouvernement se propose de supprimer 13 500 postes supplémentaires d'enseignants.
...t rêvé pour évoquer les problèmes de mise en oeuvre des politiques publiques. Je ne vous cacherai pas, dans ce domaine, ma satisfaction de voir les crédits consacrés aux remplacements dans l'enseignement public augmenter de plus de 8 % dans le premier degré, et de 35 % dans le secondaire. Le dernier trimestre de l'année scolaire 2007-2008 a vu en effet plusieurs académies recourir aux services d'enseignants retraités en l'absence d'effectifs suffisants. J'aurais souhaité qu'une attention analogue soit portée à l'enseignement technique agricole qui concourt, avec ses 867 établissements, à la formation des agriculteurs de demain. Il en va de même des élèves qui bénéficiaient jusqu'à présent de l'aide personnalisée apportée par les réseaux d'aide spécialisés aux élèves en difficulté et qui risquent de...
Monsieur le ministre, Nicolas Sarkozy a annoncé, au mois de juin, son intention de confier la formation des enseignants aux seules universités et non aux IUFM avec une exigence de « masterisation » pour les candidats aux concours d'enseignants et une promesse de revalorisation substantielle des carrières. J'ai le sentiment, à la lecture des textes de cadrage de la réforme des concours, qu'après avoir changé de nom, les IUFM, devenus des écoles professionnelles à l'intérieur de l'université, sont désormais des co...
...e. Comme vous l'avez indiqué, les évaluations du primaire révèlent un taux d'échec catastrophique pour toute la France. Il en est de même en Guyane puisqu'il tourne autour de 80 %. Ainsi, un enfant sur deux entre au collège sans maîtriser le français. Sur dix jeunes d'une même tranche d'âge, trois obtiennent le baccalauréat et cinq sortent du système scolaire sans aucune qualification. Quant aux enseignants, 20 % d'entre eux sont des contractuels. Ces chiffres révèlent la faillite du système éducatif en Guyane, faute d'une réponse adaptée aux réalités du territoire, que sont la rapide augmentation de la population scolaire, la diversité ethnolinguistique, source de difficulté dans la maîtrise du français, la politique d'immigration qui accentue les dérives discriminatoires relatives à l'accès à l'...
...lique, laïque et gratuite du pays. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) Las, votre projet de budget pour 2009 vient confirmer cette entreprise et amplifier le désengagement criant de la République pour ses enfants. Pire : alors que le troisième axe de votre réforme s'intitule « Traitement de la difficulté scolaire », vous y affichez la réorientation de 3 000 maîtres spécialisés des RASED. Ces enseignants, dotés d'une formation spécifique, travaillent dans un réseau en vue de prendre en charge de lourdes difficultés qui ne sont pas uniquement scolaires. Elles nécessitent des approches différenciées, tant psychologiques qu'affectives, relationnelles ou cognitives, qui n'ont rien à voir avec les approches mises en place dans le cadre de l'aide personnalisée que vous avez créée. Le travail du RASED...