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Interventions sur "supérieur"

135 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Notre système est émietté, divisé entre trois types d'enseignement supérieur. Nos élites sont formées à bac plus cinq quand les élites mondiales le sont à bac plus huit. Nos universités sont trop petites et morcelées ; nos grandes écoles sont isolées et incapables de participer à la compétition mondiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous l'avons répété au cours de ce débat général, nous sommes favorables à une réforme ambitieuse de l'enseignement supérieur. Ce n'est malheureusement pas la voie dans laquelle le Gouvernement s'est engagé. Sans faire partie des éternels grincheux qu'évoquait précédemment Hervé Gaymard,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Alors, on nous dira que le texte ne traite pas toutes ces questions. C'est juste, mais, là encore, c'est oublier les chantiers que la ministre vient de lancer pour réformer l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

vous auriez sans doute souhaité aller plus loin dans la remise en cause de notre service public de l'enseignement supérieur. Mais je comprends votre prudence tant les déboires de votre famille politique dans ses précédentes tentatives de réforme de l'université laissent de cuisants souvenirs sur vos bancs : le projet Devaquet en 1986, la loi Fillon en 1995 et plus récemment le projet mort-né de Luc Ferry de modernisation des universités. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...reforme du calcul de la dotation de fonctionnement, sans péréquation des mécanismes de solidarité, sans plan de rattrapage pour les établissements les moins bien dotés ou les plus dégradés, le renforcement de l'autonomie des universités, c'est la loi de la jungle et le chacun pour soi. Vous annoncez cinq hypothétiques milliards d'euros supplémentaires en cinq ans pour le budget de l'enseignement supérieur. Soit 20 % d'augmentation alors que le candidat Sarkozy avait promis une hausse de 50 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Méhaignerie, président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

L'université française sera désormais gouvernée par un président et des conseils d'administration puissants et efficaces ; le rôle de l'État et de ses composantes sera moindre. Elle pourra utiliser un budget qui englobera tous les moyens financiers qui lui sont affectés. Je me souviens qu'en 1993, lorsque François Fillon était ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlfred Almont :

... de progrès que dans le renouvellement. C'est bien de l'avenir de l'université dans la République tout entière qu'il s'agit, avec cette réforme qui assurera la nécessaire modernisation de son organisation et de son fonctionnement accompagnée des moyens nécessaires bien entendu pour garantir son efficacité et sa performance. Je m'attacherai à évoquer la situation particulière de l'enseignement supérieur aux Antilles et en Guyane, qui nécessite évidemment d'importantes adaptations. Du fait de sa position géographique, l'université des Antilles et de la Guyane l'UAG présente la spécificité d'être implantée, depuis vingt-cinq ans cette année, sur trois pôles géographiques : la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique, trois départements qui sont aussi trois régions et trois académies. Six collec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Claeys :

... à l'université et aux étudiants de premier cycle. Je voudrais aussi rendre hommage aux collectivités locales, car, sans les contrats de plans successifs de ces dernières années, notre patrimoine universitaire et la recherche seraient aujourd'hui dans un état bien pire que celui dans lequel ils se trouvent. Il reste beaucoup à faire, mais, alors que l'État est compétent en matière d'enseignement supérieur et de recherche, les collectivités locales, et particulièrement les conseils régionaux, lui ont apporté une aide non négligeable. J'ai entendu, ces dernières semaines, des débats sur l'utilité de la réforme et un débat sur le mot « autonomie ». Je souhaiterais, comme vous, madame la ministre, évacuer les faux débats. Sur le mot « autonomie », il n'y a pas de débat entre nous : ce mot ne figure p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabrielle Louis-Carabin :

...tentiel très honorable, notamment dans les filières scientifiques. En raison de ce déficit d'image, des formations dispensées par l'UAG sont assurées, en Guadeloupe, dans des organismes privés par des universités métropolitaines, ce qui en augmente le coût pour nos compatriotes. Madame la ministre, l'université des Antilles et de la Guyane de demain doit se construire aujourd'hui. L'enseignement supérieur local y gagnerait en efficacité et en compétitivité. C'est pourquoi j'accorde un intérêt certain à la disposition adoptée au Sénat à l'initiative du Gouvernement, qui permet d'adapter, dans un délai de six mois et conformément aux articles 38 et 73 de la Constitution, la gouvernance rénovée aux caractéristiques et contraintes particulières des régions et départements d'outre-mer. Cet ajustement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Claeys :

Madame la ministre, notre attitude sera constructive. Je vais simplement vous dire ce qui devait, selon nous, figurer dans ce texte. Je vous dirai aussi clairement ce qui nous pose problème dans le projet de loi que le Gouvernement a déposé, tel qu'il a été amendé par le Sénat puis par la commission des affaires culturelles de notre assemblée. La réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche devrait avoir pour première priorité la lutte contre la précarité. Le constat est connu et les solutions existent : il y a moins d'un an, un député UMP, aujourd'hui porte-parole du Gouvernement, présentait un rapport d'information très complet sur la situation de précarité des étudiants. Certes, ce chantier est renvoyé à plus tard, madame la ministre, mais l'aborder dans le cad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabrielle Louis-Carabin :

L'université des Antilles et de la Guyane a besoin de moyens financiers adéquats pour relever les défis de ce siècle. Elle ne doit pas être le parent pauvre de la loi sur l'autonomie des universités. Elle doit profiter pleinement de l'effort financier de 5 milliards d'euros en faveur du budget de l'enseignement supérieur annoncé par l'État. Madame la ministre, c'est l'intérêt de notre jeunesse qui est en jeu. Aussi, je vous renouvelle ma confiance afin qu'ensemble, tout devienne possible pour répondre à ses légitimes attentes. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, l'OCDE nous range parmi les pays développés qui dépensent le moins pour leurs étudiants. En 2005, la France dépensait 6 800 euros par étudiant, alors que la moyenne des pays développés était supérieure à 9 000 euros. À peine plus de 1 % de notre PIB est consacré à leur formation, contre 1,7 % pour l'ensemble de l'OCDE et 2,7 % pour les États-Unis. Là se trouve, pour l'essentiel, l'explication du mauvais classement de nos universités et de leur manque de compétitivité. Or le malaise ne fait que s'aggraver. Les enseignants-chercheurs assument des charges administratives de plus en lourdes et tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Soisson :

Trois principes formaient alors la base de l'université que le président Edgar Faure souhaitait créer : l'autonomie, la participation et la pluridisciplinarité. Lorsque j'ai moi-même été nommé secrétaire d'État aux universités en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche par le président Valéry Giscard d'Estaing en juin 1974, je m'étais fixé pour objectif de mieux assurer l'autonomie des universités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Meslot :

...ents résument la situation : sur les 50 % de jeunes diplômés de l'université qui parviennent à s'insérer professionnellement contre 65 % des étudiants diplômés d'une grande école , seuls 44 % sont embauchés en CDI. Cette situation justifie pleinement le caractère d'urgence attribué à l'examen de ce texte sur les libertés et les responsabilités des universités, pour donner à nos établissements supérieurs les moyens d'affirmer leur excellence scientifique et d'offrir aux étudiants les conditions d'une réussite sociale et personnelle fondée sur le travail et le mérite. Ces conditions de réussite, vous en faites précisément l'un des cinq grands chantiers de la réforme, à côté de la réussite en licence, pour lutter contre l'échec en premier cycle universitaire, la modernisation des conditions matér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la situation de l'enseignement supérieur n'est pas satisfaisante. Nul ne conteste qu'une réforme ambitieuse s'impose. En effet, notre pays a pris du retard, on peut même parler de recul en la matière. La France ne consacre que 1,1 % de son PIB à l'enseignement supérieur, contre 1,7 % en moyenne dans les pays de l'OCDE 2,7 % aux États-Unis. Et lorsque l'on met en parallèle ces chiffres avec ceux de la recherche, le panorama s'assombri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...tation dont vous faites preuve, madame la ministre, n'est pas bonne conseillère. Comment peut-on, en effet, proposer une nouvelle organisation de l'université, sans débattre au préalable de ses finalités, sans garantir les moyens dont elle manque, sans s'attaquer à l'échec étudiant en premier cycle, sans construire des liens fructueux entre recherche et université ? Une réforme de l'enseignement supérieur ne peut faire l'économie d'un débat sur l'école. Comment peut-on prétendre vouloir assurer la meilleure formation pour tous et se taire sur les dix-sept mille postes d'enseignants dont le Gouvernement vient d'annoncer la suppression dans l'éducation nationale dès la rentrée prochaine ? Nous attendons de l'enseignement supérieur qu'il transmette, produise et diffuse les savoirs ; qu'il offre la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

...isciplinaire et n'oblige donc pas ce qui est le cas, au contraire, pour les étudiants des universités à une orientation précoce, dès la première année. Au fond, nous avons une université qui marche à l'envers. Et c'est parce que nous avons tous pris conscience de la nécessité de la remettre sur ses pieds qu'un consensus, enfin, se dégageait pour enclencher une vraie réforme de l'enseignement supérieur, aussi ambitieuse que le fut la démocratisation, ou du moins la massification, de l'enseignement secondaire, il y a une trentaine d'années. C'est bien pourquoi tous les candidats à la présidence de la République ont mis en avant la nécessité et l'urgence d'une telle réforme. Au sein du monde universitaire, les plus rétifs, il y a quelques mois encore, y étaient prêts. Or que nous propose votre p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

... effet du service public. C'est pourquoi les dispositions dans le texte du projet de loi sur les nouvelles sources de financement notamment celles contenues dans l'article 23 sur les compétences particulières qui visent à favoriser le mécénat en direction des universités par la création des fondations sont l'annonce d'un désengagement progressif de l'État dans le financement de l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...s des exigences à court terme de partenaires économiques, que des formations sans application immédiate et rentable viennent à disparaître, que les orientations de recherche n'obéissent plus à des choix scientifiques. Cela méritait un débat articulé, contradictoire, public devant l'ensemble du pays. Je ne crois pas que ces choix-là soient ceux de nos concitoyens. Le financement de l'enseignement supérieur ne peut relever du bon vouloir des entreprises. Annoncer 1 milliard supplémentaire par an et demander dans le même élan d'attendre septembre 2008 est pour le moins un mauvais départ. En fait, votre texte apparaît comme un règlement de compte avec l'ouverture de nos universités au plus grand nombre, le fonctionnement démocratique des établissements, le respect des franchises universitaires et de...