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Interventions sur "étudiant"

196 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

Cet amendement traite d'un sujet très voisin puisqu'il concerne la gouvernance interne des universités. Le président d'une université moderne, atteignant une taille critique, est appelé aujourd'hui à gouverner plusieurs dizaines de milliers d'étudiants avec une administration qui, quelles que soient ses qualités, n'est pas encore formée pour remplir les objectifs ambitieux que se donnent les universités. Dans ces conditions, il me paraît difficile de laisser dans les mains d'un seul homme, même avec un conseil d'administration qui l'épaule, des décisions aussi importantes que celles liées à la gouvernance interne. Hier, certains orateurs ont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur :

J'en suis désolé ! Les doctorants ont des statuts différents. S'ils sont ATER, ils sont déjà assimilés aux enseignants-chercheurs. S'ils sont doctorants non financés par une bourse de l'État, ils sont dans le corps des étudiants et doivent voter avec les étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...nt de pouvoirs aux présidents d'université. Nous demandons donc la suppression de cet article, qui est un fidèle reflet de ce qu'est votre texte : une réforme en trompe-l'oeil loin de celle que l'on attendait. Enfin, il est utile de rappeler que vous nous faites examiner en urgence un texte que vous considérez comme l'un des plus importants de la législature. L'avenir de nos universités, de nos étudiants et de la recherche mérite mieux qu'un débat en urgence dans la torpeur de l'été !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Vous venez de faire un effort important, madame la ministre, mais il faudrait aller plus loin ! À l'article 7, vous aviez dit que vous étiez favorable à une représentation spécifique des doctorants, et nous avons supprimé la référence aux étudiants de troisième cycle. Il serait juste de les inscrire ici dans la catégorie des enseignants-chercheurs et des personnels assimilés. Vous nous dites que c'est fait pour les doctorants financés sur fonds publics. Certes, mais dans votre discours liminaire, vous vous félicitiez que les bourses CIFRE aient été augmentées, ce qui a pour conséquence un accroissement du nombre de doctorants. On ne peut ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur :

Lors de la discussion d'un amendement précédent, je vous ai effectivement indiqué que je proposais que les dispositions relatives aux grands secteurs, issues de l'amendement adopté au Sénat, soient déplacées de l'alinéa 6 à l'alinéa 7 de l'article 10. L'alinéa 6 concerne en effet tous les modes de scrutin, y compris ceux des étudiants et des IATOSS pour lesquels il semblait compliqué d'assurer une représentation des grands secteurs. Cet amendement 41, deuxième rectification, procède précisément à cette modification. Quant à la prime majoritaire, nous avions souhaité, comme je vous l'ai indiqué en commission, la réserver exclusivement aux professeurs. Malheureusement, nos arguments se heurtent aujourd'hui aux décisions du Con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...au risque de vous déplaire, que les relations avec les présidents d'université ne sont pas toujours aussi faciles que vous semblez le penser. Par l'amendement n° 6, je propose de ménager la possibilité de confier au conseil scientifique des prérogatives substantielles dans des domaines qui relèvent de sa compétence. Pourquoi, par exemple, a été créée la section AES ? Parce qu'un certain nombre d'étudiants en lettres se sentaient bloqués dans les filières littéraires classiques. Aussi ont-ils décidé de s'allier avec des juristes et des économistes pour créer une entité pluridisciplinaire. Ne nous enfermez pas dans l'idée que l'un défend les juristes, tel autre les médecins. Ce n'est pas ainsi qu'il faut aborder le problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...nseil scientifique de marquer sa spécificité sur des critères scientifiques objectifs. C'est la raison pour laquelle je propose que le conseil scientifique, par ses propositions et ses avis, et le conseil des études et de la vie universitaire, par ses avis, assurent l'administration de l'université. Il ne s'agit en aucun cas d'une obligation, seulement de permettre de voir où en est le niveau des étudiants et des enseignants que nous gérons au sein des universités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

En ce qui me concerne, je préfère la rédaction adoptée par le Sénat. Par ailleurs, monsieur le rapporteur, pourquoi la répartition par discipline est-elle limitée aux enseignants ? Pourquoi ne s'applique-t-elle pas aux étudiants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur :

Pour les étudiants, il risque d'y avoir un problème. Quand il y a trois étudiants, comment faire pour représenter les quatre grands secteurs d'activité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...sident davantage de pouvoirs, nous avons fait un choix très fort. On nous reproche d'avoir supprimé les trois conseils. Mais non ! Même si je suis en grande partie d'accord avec ce qui a été dit sur le conseil scientifique. En réalité, le système de désignation plurielle du président reste une des composantes essentielles du dispositif. Parmi les électeurs, figurent des personnels techniques, des étudiants, des maîtres de conférences et des professeurs. Il faut veiller, madame la ministre, à faire preuve de pédagogie pour faire comprendre que le président d'université doit être de moins en moins un gestionnaire, et de plus en plus un homme tourné vers l'extérieur, préoccupé de connaissance scientifique, de compétitivité internationale, de vie économique. Notre choix est spécifiquement français. A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...ui, en même temps qu'ils exercent à l'université, ont une pratique professionnelle que personne ne peut leur reprocher : il s'agit en particulier des médecins et des juristes. Leurs différences suscitent souvent, encore qu'il faille nuancer, des antagonismes politiques, des oppositions. Le schéma est bien connu. Nous n'avons pas à favoriser l'une des deux catégories mais nous devons permettre aux étudiants d'apprendre et aux professionnels de s'épanouir dans les meilleures conditions. Pour avoir été doyen de faculté, mais je ne suis pas le seul à en avoir fait l'expérience, je sais qu'il faut donner la possibilité aux disciplines minoritaires de conserver la qualité de leur recherche et de leur enseignement. C'est pourquoi, avec certains de nos collègues, nous avons proposé plusieurs solutions pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

...sonnalités qualifiées. C'est, en tant que tel, un acte politique essentiel. En effet, si, par exemple, l'université de Reims opte pour l'excellence scientifique, elle choisira naturellement comme personnalités qualifiées pour siéger au sein de son conseil d'administration des prix Nobel ou des médailles Fields. Inversement, si une autre université s'oriente vers l'insertion professionnelle de ses étudiants, son président préférera choisir des chefs d'entreprise. Si, au contraire, nous faisons participer l'ensemble des membres du conseil d'administration à l'élection du président, nous ignorons comment désigner les personnalités qualifiées avant l'élection du président pour qu'elles puissent y participer. Ou bien ce sont les membres élus du conseil d'administration qui les désigneront et nous reve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

...e M. Goasguen. La catégorie des UFR regroupe aujourd'hui des réalités très diverses. Historiquement, c'est l'explosion des effectifs en lettres et en sciences qui avait entraîné, par la loi Faure de 1968, la transformation des facultés en UER unités d'enseignement et de recherche puis, par la loi Savary, en UFR. Alors que ces UFR ne regroupent que quelques centaines, voire quelques dizaines d'étudiants en lettres et en sciences, elles en comptent des milliers en droit, en médecine ou en pharmacie. Voilà pourquoi nous proposons de recréer dans ces disciplines de véritables facultés qui sont d'ores et déjà des réalités tangibles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

... En effet, lorsqu'une université américaine élit une personnalité extérieure souvent un grand chef d'entreprise , elle l'élit en tant que gestionnaire, non en vue de présider à la vie académique et scientifique de l'université on élit dans ce cas un scientifique ou une personnalité académique. Le chef d'entreprise élu aura, lui, pour mission de parcourir le monde pour tenter d'y dénicher les étudiants les plus doués qui bénéficient des bourses les plus lucratives ou pour attirer les chercheurs les mieux rétribués : il a, au sein de l'université américaine, une fonction de VRP ou de chercheur de têtes mondial. En l'état actuel des choses, ce n'est pas imaginable pour l'Université française. De plus, en droit français, si des personnalités extérieures peuvent se retrouver à la tête d'établisse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...iversité. De tels bureaux existent déjà dans beaucoup d'universités, même si leur composition est variable. Pour prendre un exemple cher à Mme la ministre, à Saint-Étienne où, je l'espère, elle se rendra bientôt à notre invitation , le président de l'université est assisté par un bureau composé de deux vice-présidents représentant deux composantes essentielles de la communauté universitaire, d'étudiants et aussi de personnels IATOSS. Ces derniers nous le savons pour les rencontrer dans les universités de nos circonscriptions s'estiment souvent mal considérés. Ces personnels occupent une place importante au sein de l'université. À Saint-Étienne, par exemple, ils représentent 30 % de l'ensemble des personnels. Un bureau composé d'un ou de plusieurs étudiants et personnels IATOSS assisterait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

La commission a repoussé cet amendement. Il est vrai, monsieur Juanico, que ce système fonctionne bien dans de nombreuses universités, où se doter d'un vice-président étudiant et d'un vice-président IATOSS est une tradition. Mais nous considérons que cela relève du libre choix de chaque établissement. Laissons respirer nos universités ! Si elles souhaitent adopter ce type de disposition, la loi leur permettra de le faire. C'est d'ailleurs le choix que font certaines d'entre elles aujourd'hui, bien que la loi ne le prévoie pas. Laissons les universités s'administrer co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

... mais c'est le président qui concentre les pouvoirs. Nous n'y sommes pas opposés, mais il est nécessaire de prévoir des contre-pouvoirs. Il faudra notamment veiller à ce que le conseil scientifique et le CEVU fonctionnent bien et à ce qu'un bureau soit créé. Vous dites, madame la ministre, que cette disposition figure déjà dans le code de l'éducation. En effet, le texte prévoit un vice-président étudiant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

C'est la négociation avec les étudiants qui vous a amenée à faire cette concession, et nous en sommes satisfaits. Dans sa sagesse, notre assemblée devrait voter cet amendement car il est parfaitement légitime de demander qu'un bureau représentatif de l'ensemble des composantes de l'université assiste le président, qui appartient, je le rappelle, au corps des enseignants. Et cela n'entrave en rien l'autonomie des établissements !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

...nquiétudes. Je vous en remercie. Depuis deux jours, nous examinons cette réforme sur la liberté et l'autonomie des universités. Et je pense que vous avez raison : il est important de ne pas sectoriser une UFR en particulier. Malgré tout, les UFR de médecine correspondent à une pratique totalement dérogatoire. Nous avons la responsabilité de rassurer les enseignants praticiens hospitaliers et les étudiants qui s'engagent dans ces filières. Nous devons leur promettre de rester très attentifs à ces formations professionnelles importantes, assurées dans nos universités. Dans un domaine qui mêle activité professionnelle et enseignement, nous sommes au coeur de cette réforme qui vise à respecter un triple engagement : recherche, enseignement et insertion professionnelle. Notre groupe va voter cet amen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Anne Montchamp :

Madame la ministre, vous vous plaisez, à juste titre, à placer ce texte sous le signe de l'égalité des chances. Cet amendement souligne le rôle du président de l'université, qui devient garant de l'accessibilité dans son acception la plus large des enseignements et des bâtiments aux personnes handicapées, étudiants et personnels de l'université. Le Président de la République a clairement exprimé sa détermination quant à l'accueil des enfants handicapés à l'école de la République. Cet amendement, mes chers collègues, participe du même esprit. En outre, il permettra à l'université de préparer des ressources humaines de qualité, fussent-elles fragiles.