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Interventions sur "organe"

68 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Sébastien Vialatte :

C'est très exactement ce que je voulais dire, cela revient à créer un fichier positif. C'est la mention elle-même qui pose un problème, il aurait fallu inscrire la mention « a été informé » et non pas « donneur d'organe ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

J'hésite à présenter cet amendement. Nous étions sur une information générale sur le don de sang, de plaquettes, de moelle osseuse, sur le don d'organe à fins de greffe, quand ont été rajoutés « les gamètes ». Je ne voudrais pas faire un distinguo un peu trop subtil, d'autant que c'était un sous-amendement de notre rapporteur, mais, sur les gamètes, nous sommes sur une échelle quantitative tout autre, pratiquement à l'unité, que dans le cas d'un don de sang, très général, ou d'un don d'organe, pour lequel les besoins sont très importants. Il me ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti, rapporteur de la commission spéciale :

M. Gosselin appelle lui-même à la sagesse de l'Assemblée plutôt qu'à l'approbation. Pour ma part, je suis défavorable à cet amendement car je pense qu'on ne peut pas dissocier une information sur les gamètes d'une information sur le don d'organes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Je comprends très bien, monsieur Gosselin, la réponse que vous a faite le président de la commission. Ce n'est pas un hasard si vous excluez les gamètes encore une fois. Nous n'en sommes qu'au stade de l'information : on informe des gens qu'ils peuvent donner, des organes, des gamètes. Ayant moi-même mené ce combat il y a vingt ans pour mes enfants, j'ai sensibilisé des comités d'entreprise, notamment dans la sous-traitance aéronautique, composés essentiellement d'hommes. Cela n'a choqué personne que l'on vienne faire de l'information sur le don de gamètes et le don d'organes. C'est un simple témoignage que je voulais donner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

C'est pourquoi le don de gamètes ne peut pas être mis au même niveau que les autres dons. Le don de gamète n'est pas comparable à un don de sang ou d'organe, tout simplement parce qu'une cellule reproductrice est à l'origine de la conception et de la venue au monde d'une personne humaine. C'est pourquoi je soutiens particulièrement cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...e Tourtelier a eu raison de le souligner nous le ferons chaque fois que l'occasion nous en sera donnée , certains de nos collègues présentent des amendements directement inspirés par leurs convictions religieuses, ce que l'on peut comprendre, mais qu'ils nous permettent à nous, laïcs, de dire ce qu'il y a derrière leurs amendements. Celui de M. Gosselin, qui fait la différence entre les dons d'organes et ceux de gamètes, n'est pas banal ; il n'est pas anodin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Vanneste :

...e nous avons tendance à nous référer uniquement au biologique est un total contresens. La véritable opposition est celle qu'a évoquée M. Gosselin. Il a employé les termes de « qualitatif » et « quantitatif » qui ne me semblent pas appropriés, je parlerai plutôt du tout et de la partie. Nous considérons que les gamètes contribuent à la création d'un tout, c'est-à-dire d'une personne, alors que les organes ne sont qu'une partie matérielle du corps. C'est l'opposition entre la personne, qui est aussi être spirituel, et le corps, ensemble organique voire mécanique. Pour nous, les deux questions ne se situent pas sur le même plan. Cela renvoie à une opposition entre une conception spiritualiste et une conception matérialiste, qui dépasse le cadre étroit des religions. Monsieur Vaxès, vous faisiez a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaëtan Gorce :

...rée son droit au respect. Le problème est en réalité un problème social et donc un problème politique. Il se rapporte à l'appréciation que nous portons sur la procréation médicale assistée. Cela ressort assez bien de nos débats. Ce qui nous a choqués dans l'amendement présenté, c'est qu'il repose sur la volonté de séparer l'information portant sur le don de gamètes de celle portant sur le don d'organes, comme si l'on ne pouvait informer les membres de la société de manière identique selon qu'il s'agit de certains organes ou de gamètes. C'est donner à la question des gamètes une importance particulière, non pas tant sur le plan biologique je ne vais pas épiloguer là-dessus que social. Je reprendrai volontiers les propos de M. Tourtelier mais simplement en précisant le point d'achoppement q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

...précédemment. Je reprends les arguments de M. Leonetti : je comprends que l'intention soit louable mais à quoi aboutirait l'application du dispositif proposé ? On mettrait d'une part le doigt dans l'engrenage du don pour soi qui impliquerait que toute personne, même bien portante, garde à l'état congelé ses propres gamètes, ses propres cellules souches sanguines, des cellules de tel ou tel de ses organes, dans le cas où, vingt ou trente ans plus tard, elle aurait une défaillance. On entrerait par conséquent dans une logique complètement folle où chacun protégerait certaines de ses cellules jeunes pour le futur. D'autre part, je crois moi aussi qu'il s'agit d'un leurre qu'exploitent malheureusement certaines sociétés qui y trouveraient évidemment un avantage commercial. Pourtant, la probabilité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

...orenouvellement est illimitée. En comparaison, les cellules souches adultes, on l'a rappelé en commission, ont un potentiel de multiplication beaucoup plus faible et des facultés de transformation plus limitées. On imagine sans peine le bénéfice que la médecine régénératrice pourrait tirer de recherches sur les cellules souches embryonnaires dans le but de les utiliser afin de remplacer tissus ou organes malades. C'est donc à mes yeux une nécessité première que d'encourager la recherche ; nous ne pouvons plus nous satisfaire d'une clause de révision quinquennale. J'ajoute, et je tiens cet exemple pour édifiant quand on sait le poids de la religion dans la société américaine, que la première décision, symbolique, de Barack Obama, une fois élu, a été de signer un décret autorisant le financement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marty :

...dice. Le texte du Gouvernement ne répondait qu'imparfaitement à cette demande. Pour commencer, on aurait pu, au sein d'une même fratrie issue de dons de sperme, avoir un enfant pouvant accéder à ses origines et l'autre non parce que le donneur aurait souhaité que son identité ne soit pas connue. J'avoue mon trouble. Sans oublier l'attachement en France au don anonyme, qu'il s'agisse du sang, des organes ou des gamètes. Envisager une évolution aurait conduit à revenir complètement sur ces principes auxquels je demeure fortement attaché.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

Par ailleurs, la recherche se fait aujourd'hui sur des embryons surnuméraires voués à être détruits. Je ne vois pas en quoi leur destruction serait une meilleure fin que la recherche et le progrès des connaissances scientifiques, qui pourraient aboutir à une meilleure implantation des embryons et à leur moindre destruction. Le deuxième sujet qui retient mon attention touche au don d'organes. Je rejoins là ce que disait hier Jean-Louis Touraine. Le déficit de dons d'organes est tellement important qu'il est temps de prendre des mesures concrètes pour les encourager. Aujourd'hui, la loi dispose que le prélèvement d'organes est autorisé sur une personne dès lors que celle-ci ne s'y est pas formellement opposée de son vivant. En pratique, c'est la famille que l'on interroge à cet effet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Boulestin :

...ue nous examinons nous renvoie à nous-même, à nos moeurs, à notre morale, à nos habitus. Ainsi, chaque article a été pensé, pesé à l'aune de nos convictions les plus profondes ; car il s'agit bien de concilier la recherche avec des finalités médicales et des principes éthiques. À ce stade de la discussion, je m'attarderai donc, simplement, et sans originalité, sur l'article 5 relatif aux dons d'organes et sur la possibilité d'autoriser le transfert d'embryon après le décès du père dans des situations exceptionnelles. En France, le champ des donneurs d'organes potentiels est toujours restreint à ce que l'on appelle la « famille nucléaire » c'est-à-dire aux conjoints et aux personnes ayant une vie commune. Or aujourd'hui, grâce à l'évolution de la science, des sciences, les besoins en greffes d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...us, sur ma difficulté à accepter la transplantation post mortem d'embryons : il me semble difficile de créer ex nihilo et pratiquement volontairement des orphelins. Pour terminer sur une note peut-être un peu plus consensuelle et qui nous réunira davantage, je voudrais parler du « don de vie ». L'expression regroupe, vous le savez, le don de sang, de plaquettes, de plasma, de moelle osseuse et d'organes. Ce don de vie a été l'objet d'une grande cause nationale en 2009 à mon initiative et grâce à la volonté du Premier ministre. Sans doute faut-il y ajouter le sang de cordon. La question se pose, peut-être aussi, mais sous une autre forme pour les gamètes. Il faut promouvoir ce don de vie à tout prix. Il faut sans cesse informer, communiquer, sensibiliser, remettre l'ouvrage sur le métier. Il est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Line Reynaud :

...rfois même rétrograde dans le domaine de la recherche. Je déplore que, sur de tels sujets, comme mes collègues l'ont très bien démontré avant moi, notre assemblée ne soit pas capable de suivre l'évolution des aspirations de notre société. Comme les deux collègues qui m'ont précédée, je vais concentrer mes propos sur le titre II, qui tend à modifier certaines dispositions applicables au sang, aux organes, aux tissus, aux cellules. Il est particulièrement sensible pour moi d'évoquer ce soir les lois de bioéthique, et plus particulièrement ce titre II, puisque je suis porteuse d'une carte de donneuse d'organes délivrée par l'ADOT 16, comme, je l'espère, nombre d'entre vous ici. Que disent les lois en vigueur ? La loi du sénateur Caillavet dispose que « celui qui ne s'oppose pas est donneur potent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...es dès lors qu'il reste anonyme. Non à la gestation pour autrui. Oui à l'utilisation du sang du cordon ombilical, aux travaux sur les cellules adultes. Au-delà, il faut favoriser l'information, la recherche, favoriser aussi, pour celles et ceux qui sont en mal d'enfant, l'adoption ; même si le thème n'est pas directement lié au débat, il est important. De nombreux collègues ont évoqué les dons d'organes. Bien entendu, il faut les favoriser, passer d'une réalité quelque peu statique à des schémas plus actifs. Il est en effet des situations personnelles pour lesquelles il est important de faire que ces dons se généralisent. « Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant », disait Oscar Wilde : l'amour pour donner la vie, l'amour pour sauvegarder la vie, l'amour pour prolonger la vie. Je crois que, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

...ues, de ceux dont la mission impérative est de réfléchir au devenir de l'homme. En ce qui concerne les maladies génétiques dont nous connaissons tous tant de cas autour de nous , je crois qu'il faut trouver le moyen de laisser la liberté à ceux qui souhaitent savoir. Étant donné le changement de vie radical que cela provoque dans une famille, on peut difficilement le cacher. Quant aux dons d'organes, ils représentent une chance. Il faut les encadrer et les mettre en oeuvre dans les meilleures conditions. La question étant cependant très avancée déjà, ce n'est pas la peine que je m'y attarde à cette heure. L'anonymat pose un très grave cas de conscience et, pour ma part, je serais pour sa levée

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Greff :

Cet article, qui porte sur la transplantation d'organes entre personnes vivantes, a été longuement débattu en commission. Beaucoup étaient pour, d'autres y étaient moins favorables. Je voudrais réaffirmer ma position. Il existe aujourd'hui en France une pénurie considérable de greffons pour la transplantation rénale, et les greffes de rein représentent environ 8 % des transplantations, contre près de 40 % dans d'autres pays. En 2009, seules 2 826 tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Avec cet article, nous entamons la discussion du titre II consacré aux organes et cellules. Nous savons combien le don, qu'il s'agisse du don de sang, de plaquettes, de moelle osseuse ou d'organes, nécessite la mobilisation de tous. L'avoir déclaré « grande cause nationale » pour 2009 a permis de fédérer tous les acteurs qui s'investissent en faveur de ces différents dons. C'est en ce sens que j'ai déposé, avec Philippe Gosselin, n un certain nombre d'amendements, dont pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Quelques chiffres complémentaires, sans pour autant vous en abreuver. Nous comptons environ 250 donneurs vivants par an, 3 000 à 3 500 post mortem, pour 14 400 personnes en attente de don. Ces quelques chiffres résument la situation. En France, nous connaissons une pénurie d'organes particulièrement préoccupante. Le taux de refus s'élève à un peu plus de 30 % et ne diminue pas d'année en année, malgré les actions menées à cette fin. Il faut donc passer à la vitesse supérieure. Vous évoquiez hier, monsieur le ministre, la nécessité d'une action importante en faveur du don. La « grande cause nationale 2009 » a été l'occasion de mettre en avant les besoins. Mais il faut aller...