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Interventions sur "organe"

68 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

...La baisse du nombre des accidents de la route, dont il faut par ailleurs se réjouir, et l'augmentation de celui des personnes à greffer expliquent cette situation difficile à gérer surtout lorsque les patients en attente décèdent. Je crois, comme les orateurs précédents, que les dons croisés et l'extension du champ des donneurs sont des pistes à suivre. Il faut néanmoins rappeler que donner un organe de son vivant n'est pas dénué de risque. Si celui-ci est faible pour le don de rein, il est plus élevé dans le domaine hépatique, et que treize personnes en parfaite santé sont décédées, dans notre pays, à la suite d'un don. Le taux des refus exprimés par les proches après un accident mortel est tombé sous les 30 % il se situe aux alentours de 27 %. mais il reste de l'ordre du tiers. Mentio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

... sur sujets décédés y sont presque impossibles. Demain, les dons croisés permettront d'autres greffes, ainsi que des prélèvements réalisés à partir d'un donneur ayant des liens affectifs stables avec le receveur. Je souhaite que soient consenties des incitations en termes d'aides, de conditions matérielles et de reconnaissance envers ces donneurs. Reste que la plupart des transplantations, tous organes confondus, utilisent des organes prélevés sur un sujet décédé. Nous devons donc trouver le moyen de renforcer la possibilité de tels dons, afin de combler le déficit très préjudiciable que nous connaissons. Il importe de développer les campagnes de sensibilisation, d'explication. La plupart de nos concitoyens sont réticents à réfléchir au devenir de leur corps après leur mort, et nous devons don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Je constate, pour m'en féliciter, qu'un large consensus existe pour faciliter les dons d'organes. Mais l'on observe, dans le même temps, un déficit de donneurs, de transplantations possibles, du fait des refus de prélèvement sur des personnes décédées. Je voudrais insister sur ce point, un peu comme M. Dionis du Séjour. Nous nous trouvons dans une situation paradoxale. Si nous nous en tenions réellement au principe du refus explicite, le taux de refus de prélèvements d'organes sur les pers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

Autoriser les dons croisés d'organes entre personnes vivantes ne doit pas nous empêcher de continuer de réfléchir à la question des prélèvements sur les cadavres. Pour ma part, je demeure favorable à la disposition législative actuelle, à savoir le principe d'un registre des refus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

Nous avons tous observé que le grand public connaissait mal le sujet et qu'il fallait y remédier. Je m'interroge sur le pourcentage de familles 30 % de familles qui refusent le prélèvement d'organes. Pourquoi est-il si élevé ? En partie, au moins, parce qu'il est rare que le corps de la personne décédée arrive dans un lieu spécialisé, où il soit possible de procéder immédiatement à un prélèvement. La plupart du temps, les personnes décédées arrivent dans des hôpitaux généraux, dans des services d'urgence où règne une hyperactivité qui ne favorise pas la prise en charge de familles qu'il fau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

L'article 5 relatif aux dons croisés d'organes entre personnes vivantes est une réelle avancée. Notre discussion anticipe le débat, qui viendra ultérieurement, sur les prélèvements d'organes sur les personnes décédées. Concernant le consentement, nous avions, avec la loi Caillavet, pris quelques longueurs d'avance en instaurant la règle du consentement présumé. Par la suite, nous avons alourdi cette législation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

...ion équivaut, dans les faits, à s'enquérir de la position des proches et non de celle du défunt. Nous sommes un certain nombre à nous interroger sur ce pourcentage important de refus, alors que le besoin de greffons ne cesse de progresser. Afin de le faire baisser, nous avons proposé la création d'un registre positif, permettant à ceux qui veulent clairement affirmer leur volonté de donner leurs organes de le faire. On nous a fait valoir que les pays qui ont instauré un tel registre connaissent une proportion de refus tout aussi importante. Ce n'est pas tout à fait la vérité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

...des familles se rend compte que c'est très compliqué pour elles, car le sujet n'a pas forcément été abordé de manière explicite avec le défunt, et elles peuvent, à s'exprimer à sa place, ressentir une sorte de culpabilité. Proposer la création d'un registre positif en plus du registre des refus est aussi une façon de ne pas trahir la volonté du défunt lorsque celui-ci souhaitait faire don de ses organes sans avoir forcément l'envie ou l'occasion d'en faire état de façon explicite à de sa famille. Il est indispensable d'augmenter le nombre de centres de prélèvements. L'idéal serait que, dans chaque établissement hospitalier doté d'un service de réanimation, un espace soit dédié à l'accueil des familles et à l'organisation des prélèvements. Il y a eu des avancées dans ce domaine, mais il faut al...