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... de choix. Il fallait par exemple donner le choix aux salariés de pouvoir faire des heures supplémentaires. Comme si, dans l'entreprise, un employé pouvait décider seul de faire des heures supplémentaires ! Non, c'est le patron qui prévoit s'il pourra y en avoir car il y a par exemple un nouveau débouché. Sur ce sujet-là, nous sommes un peu à front renversé. Nous affirmons qu'il faut maintenir l'âge légal de départ à la retraite à soixante ans pour que celles et ceux qui remplissent les conditions aient la liberté de partir. Vous, vous considérez que ceux qui remplissent les conditions pour pouvoir partir à soixante ans devront attendre soixante-deux ans. Vous les gardez, les ficelez, les empêchez de réaliser leur droit. Au-delà de toutes les considérations économiques développées, nous considéron...
La situation des petits retraités n'était pas au centre de ses préoccupations. Vous défendez avec conviction l'âge légal de départ à la retraite à soixante-deux ans. Vous répétez à l'envi qu'il n'existe pas d'autres solutions. Mais je vais citer les propos de M. Dord qui rappelait hier soir que nous avions beaucoup travaillé en commission et qu'il y avait eu 37 ou 38 auditions. Certains experts nous ont certes indiqué que soixante-deux ans était la solution la plus rapide et la plus efficace financièrement. Mais i...
Aucune ambiguïté dans la proposition des socialistes. Nous sommes en faveur du maintien de l'âge légal du départ à la retraite à soixante ans. Nous sommes favorables à une retraite à la carte : les salariés qui souhaitent travailler au-delà de soixante ans doivent pouvoir le faire afin d'atteindre le nombre de trimestres nécessaires ou pour poursuivre une activité professionnelle. Nous souhaitons la sauvegarde du système par répartition, fondé sur la solidarité entre les générations, qui nécessit...
La solution proposée par cet amendement pour arriver à l'équilibre du système me laisse tout à fait perplexe. En effet, elle reviendrait, pour préserver notre système par répartition, à demander une durée de cotisation de 47 années. Dès lors, le report de l'âge légal paraît de beaucoup préférable. Avis défavorable.
L'argumentation développée par le rapporteur et le ministre me paraît spécieuse. Vous raisonnez comme si l'on prenait uniquement des mesures démographiques ! En relevant de deux ans l'âge légal, vous n'arrivez pas plus à équilibrer le système des retraites, puisqu'il manque 15 milliards d'euros. Aucune mesure démographique ne suffira, seule, à rééquilibrer le système. Il faut donc d'autres mesures, et c'est ce que j'ai dit. Je regrette que l'absence de simulations nous empêche de savoir ce que l'on obtiendrait en relevant la durée de cotisation à quarante-deux annuités d'ici à 2016, to...
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, l'article 5, le coeur même de la réforme, relève l'âge légal de départ à la retraite à soixante-deux ans. C'est une réelle injustice. Aujourd'hui, notre pays compte environ quatre millions de personnes au chômage ou qui travaillent à temps partiel sans l'avoir choisi. Parallèlement, la crise financière et économique a creusé les déficits cela a été longuement rappelé et mis fin provisoirement du moins, car nous restons méfiants à la croyance ultr...
Le député qui vient de s'exprimer est logique : il sent bien que les gens, les salariés, les couches populaires, n'acceptent pas ce recul de l'âge légal. C'est évident, les manifestations l'ont montré et continueront à le montrer. Nous n'en sommes qu'au début. Avec le Gouvernement, c'est la double peine : vous reculez de deux ans l'âge légal et vous augmentez la durée de cotisation ! Quand on regarde les études, même celles de votre ministère écoutez donc un peu ce que je dis, monsieur le ministre, cela vous servira puisque apparemment vous n...
...rantes. Cela aurait eu pour avantage de permettre de profiter du rendement qu'apporte le système par répartition, tout en clarifiant à long terme les droits individuels à la retraite. Nous avions préfiguré cette idée en proposant de créer le compte temps dont nous avons parlé hier soir. En définitive, nous contestons la pertinence de la mesure prévue par l'article 5 et nous refusons le report de l'âge légal de départ à la retraite. Parallèlement, nous proposons une autre réforme, que plusieurs d'entre nous, notamment Alain Vidalies et Marisol Touraine, ont expliquée de façon très simple et très juste. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Cette réforme est l'expression non pas d'un courage en trompe-l'oeil, comme celui dont se prévaut le chef de l'État, mais de la justice, pour ceux qui ont su...
Pour les assurés nés entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951, c'est-à-dire qui auront 60 ans au cours du second semestre 2011, le recul de l'âge légal de départ à la retraite entraîne une modification substantielle de leurs anticipations.
...e nombre de bénéficiaires des revenus sociaux a explosé. Le RMI est devenu le RSA, mais rien n'a changé. Dans tous les domaines, les clignotants sont rouges. Des millions de nos concitoyens ont dû faire des sacrifices et vous voulez leur en faire faire davantage en reculant l'âge de la retraite de soixante à soixante deux ans. On pourrait également discuter de l'efficacité budgétaire du recul de l'âge légal. Mais soulignons surtout qu'il s'agit d'une mesure brutale, uniforme qui ne tient absolument pas compte des différentes situations vécues par nos concitoyens. Vous prétendez être contre l'uniformisation, contre l'égalitarisme, contre l'autoritarisme venu d'en haut et pour la libération des initiatives individuelles entrepreneuriales venant d'en bas. Or la mesure d'âge que vous mettez en place, vo...
On pourrait également évoquer toutes ces personnes pour qui il est difficile voire impossible de trouver un emploi après cinquante-cinq ans. Alors, monsieur Dord, vous pouvez toujours raconter qu'il suffit de reculer l'âge légal pour que le taux d'emploi des seniors augmente mécaniquement.
qui consistent à mettre à la retraite anticipée même si cela ne porte plus ce nom les plus de cinquante-cinq ans lors des plans de licenciement. Le relèvement de l'âge légal rendra encore plus difficile la recherche d'un emploi pour ces seniors. Enfin, je réponds à la question que certains faisaient semblant de se poser ce matin. Les écologistes prennent l'engagement clair que, s'ils font partie de la majorité à partir de 2012, ils défendront le rétablissement du droit à la retraite à soixante ans.
Sur l'équilibre général, j'aimerais bien comprendre ce que vous êtes en train de faire. M. le Premier ministre a expliqué hier que la moyenne des retraites en France c'est une moyenne, cela pourra choquer des gens qui reçoivent moins s'élevait à 1 100 euros. Le fait de reporter de 60 à 62 ans l'âge légal de la retraite fait que des gens vont se retrouver sans rien parce qu'ils seront en fin de droits. Et quand on vous dit que vous allez faire payer le prix de la crise aux plus pauvres, aux gens qui sont les plus en difficulté, vous nous répondez, comme M. le rapporteur à l'instant, que vous aussi, à droite, vous prenez en compte cette situation humaine et que vous allez prolonger l'AER. Mais quel...
Monsieur le ministre, comme vous l'ont dit tous mes collègues, la présente réforme est injuste. Elle est injuste, parce que le recul de l'âge légal ne règle pas la dégradation financière des régimes de retraite, parce que, comme l'a démontré brillamment hier soir Alain Vidalies, le régime de l'âge légal pénalise ceux qui ont commencé à travailler tôt, parce qu'elle pénalise les travailleurs peu qualifiés, ceux qui ont les plus bas salaires, et parce qu'elle pénalise ceux qui auront des carrières fractionnées et plus particulièrement les femm...
... âgés. Vous aurez beau pleurer sur tous les rapports qui déferlent régulièrement et qui montrent cette paupérisation, vous en serez les responsables. Les solutions proposées par le Gouvernement ne diffèrent ni dans l'esprit ni dans la lettre de celles des précédentes réformes. Il s'agit ni plus ni moins de revenir sur une avancée sociale, car oui, en dépit des propos de la droite, le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans est une avancée à laquelle tiennent une grande majorité de nos concitoyens, et ils ont été plusieurs millions à vous le dire mardi dernier. Ils vous le rediront les 15 et 23 septembre prochains, devant vos permanences, et j'espère qu'ils ne vous lâcheront pas. Nous réfutons la logique suivante : puisque l'on vit plus longtemps, on doit travailler plus longtemps. ...
portant l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans. La démographie et les contraintes financières nous l'imposaient. Je sais bien que, comme vous l'avez dit, monsieur le ministre, le système de retraite ne peut pas corriger des injustices ancrées depuis longtemps dans notre société. Mais j'aurais souhaité que, dans les nouvelles dispositions que le Gouvernement a proposées, il y en ait une qui concerne les femmes, e...
Le sujet traité à l'article 6 préoccupe tout le monde, y compris ceux qui s'apprêtent à voter le texte. Les problèmes posés sont semblables à ceux que nous avons soulevés en abordant le relèvement de 60 à 62 ans de l'âge légal d'ouverture du droit à la retraite, seulement, cette fois-ci, nous franchissons un degré supplémentaire, notamment sur le plan humain. Il faut rappeler que cette mesure concerne des personnes qui ne disposent pour vivre que de quelques centaines d'euros par mois. Cela pose tout de même un problème.
Bientôt, l'âge légal de départ à la retraite sera repoussé à soixante-trois ans, soixante-quatre ans, soixante-cinq ans et même, peut-être, soixante-dix. Je ne m'exprime pas à la légère puisque vous avez déjà mis noir sur blanc dans un texte l'âge de soixante-dix ans. Vous l'avez fait dans le PLFSS l'année dernière. Yves Bur et Denis Jacquat étaient les auteurs de l'amendement que vous avez voté, prévoyant la mise à ...
L'article 6 fait partie des articles les plus importants du projet de loi. Il faut que l'on nous explique pourquoi le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans a nécessairement pour conséquence le décalage de 65 à 67 ans de l'âge de départ à taux plein.