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Je demande donc que le groupe socialiste soit enfin clair et lisible, au lieu de maintenir l'ambiguïté sur le sujet : si vous reveniez un jour au pouvoir, rétabliriez-vous l'âge légal à soixante ans, avec une baisse massive du niveau des pensions, c'est bien cela que vous dissimulez derrière votre masque ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) L'ambiguïté de vos propos notamment ceux que vient de tenir Marisol Touraine ne doit tromper personne : si, par malheur, la gauche devait revenir au pouvoir en France (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC)
elle ramènerait l'âge légal à soixante ans en diminuant le niveau de pension des Français. (« Non ! Non ! » sur les bancs du groupe SRC.) À cela, nous nous opposons formellement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.) Je répète donc solennellement, comme l'ont affirmé le Président de la République, le Premier ministre et le ministre du travail : si nous rel...
On peut se livrer à toutes les interprétations que l'on veut, les chiffres sont là. La troisième raison qui justifie le projet de réforme proposé par le Gouvernement et par M. Éric Woerth est que tous nos voisins européens ont choisi la même voie : l'Espagne, les Pays-Bas, l'Allemagne ont porté l'âge de la retraite de 65 à 67 ans, le Royaume Uni de 65 à 68 ans.
Pour nous, il s'agit d'un sujet vital, et si j'insiste avec force, c'est afin que chacun comprenne notre projet politique pour la France. Si nous avons fait le choix politique de relever l'âge légal de la retraite, en mesurant parfaitement les inquiétudes, les interrogations, voire les mécontentements que cela peut légitimement susciter, c'est parce que nous n'avons aucun autre choix. (« Si ! Si ! » sur les bancs du groupe GDR.)
Il est beaucoup plus facile, comme l'a fait la majorité socialiste en son temps, de ramener l'âge de la retraite de soixante-cinq à soixante ans, beaucoup plus facile d'offrir une demi-journée de congés payés gratuits, avec les 35 heures, sans se soucier de la manière dont les générations futures le paieront ! C'est ça, la différence entre vous et nous ! (Approbations sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Si je vous le dis, c'est parce que je pense que, à ...
en comparaison avec le coup de poignard que constitue votre projet de réforme. L'article 5 est déterminant puisqu'il recule de deux ans l'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite. Je ne m'attarderai pas sur l'injustice créée par ce recul. Je me bornerai à citer le cas des Français qui ont commencé à travailler à 18 ans et qui devront cotiser 44 ans, pour montrer que cette disposition ne constitue pas une grande avancée sociale. Vous ne pouvez pas le nier et je vois, monsieur le ministre, dans votre manière de taper sur votre...
Il est un autre engagement que nous prenons, et que je tiens à rappeler ici. Comme tout se tient, nous sommes opposés à l'autre mesure d'âge de votre projet, sur laquelle le Premier ministre a dit qu'il ne bougerait pas. Nous reviendrons donc aussi sur l'âge auquel on peut bénéficier de sa retraite à taux plein, que vous voulez faire passer de soixante-cinq à soixante-sept ans. Par ailleurs, vous êtes d'un cynisme absolu ce qui est peut-être d'ailleurs le cas d'autres gouvernements en Europe, mais pas tous parce ce que vous savez...
J'ai demandé si vous confirmiez la formule utilisée hier soir à la télévision par Ségolène Royal, selon laquelle, si la gauche revenait au pouvoir un jour, elle ferait passer à nouveau l'âge légal de soixante-deux à soixante ans,
quitte à diminuer les pensions (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) J'attendais de vous une seule phrase. Je voulais que vous, président du groupe SRC, reconnaissiez simplement, pour que les Français le sachent que si la gauche accédait au pouvoir, nous reviendrions à l'âge légal de soixante ans, au mépris du financement des retraites pour l'avenir des Français. (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)
tandis qu'ils habitaient dans les quartiers riches des faubourgs inférieurs de La Paz. Et vous sauriez aussi que, dans ce pays, on a diminué l'âge de départ à la retraite. Savez-vous, monsieur le ministre, quel fut l'un des premiers actes politiques du Président de la République bolivienne, lors de son premier mandat ?
...nt, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État chargé de la fonction publique, mes chers collègues, la loi Fillon, que nous avons votée en 2003, avait fait un choix clair, celui de l'allongement de la durée de cotisation. C'était un choix de justice, particulièrement à l'égard de ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt dont le nombre reste important, même s'il a été réduit par l'âge de la scolarité obligatoire et à l'égard des seniors qui ne retrouvent pas d'emploi. Avec la crise et la dégradation accentuée de l'équilibre des retraites, vous choisissez de relever l'âge légal et, au-delà, l'âge de la retraite sans décote. Face à une variable économique, vous privilégiez la réponse par la seule variable démographique. Il était pourtant possible d'apporter des réponses plus d...
Ainsi, vous auriez pu lier l'effort et la solidarité, c'est-à-dire prolonger la loi de 2003 en privilégiant la réponse par l'allongement de la durée de cotisation. En anticipant certes un peu sur le simple partage de l'espérance de vie, ne valait-il pas mieux, en termes d'équité, aller jusqu'à 42 annuités d'ici à 2016, plutôt que de relever l'âge de départ de deux ans ? Avez-vous réalisé les simulations nécessaires ou n'avez-vous fait votre choix qu'en fonction d'échéances qui ne sont pas celles du système des retraites ? Au-delà, il est clair que la réponse majeure devrait résider dans l'amélioration du taux d'activité des différentes classes d'âge. Mais elle exige une action en profondeur sur le court et le moyen terme. J'ai entendu ce...
En raison de votre désastreuse politique de l'emploi, les jeunes sont en effet dans l'incapacité de trouver un travail avant l'âge de 23 ou 24 ans, tandis que vos amis du MEDEF licencient à partir de 56 ans les seniors auxquels vous proposez de travailler jusqu'à 62 ou 63 ans. C'est un problème de mathématiques très simple, du niveau de la deuxième année du cours élémentaire, je pense donc que la plupart de nos collègues pourront le comprendre et faire le calcul : pour parvenir à 41 années et demie de cotisation, il faudra ...
Comment se fait-il qu'il ait dit qu'il ne reviendrait pas sur l'âge légal de départ en retraite à soixante ans parce que c'était une conquête sociale qu'il avait même prétendu un jour avoir votée, ce qui relève évidemment du fantasme le plus complet ?
...t que les cotisations n'ont pas augmenté depuis vingt ans ! Concernant les problèmes de rééquilibrage, je rappellerai un seul chiffre : en huit ans, la ponction des actionnaires sur les entreprises est passée de 25 % des richesses créées à 36,2 %. C'est tout un programme Je terminerai par deux points qui sont au centre de votre argumentation. Premièrement, vous affirmez que l'abaissement de l'âge de la retraite de 65 à 60 ans est la cause de tous nos maux. Mais l'histoire montre que vous n'avez jamais accepté les progrès sociaux les plus importants, pas plus la retraite à 60 ans que les congés payés. Il ne fallait surtout pas accorder les congés payés ! Pourquoi payer des gens à ne rien faire ? À l'époque, c'était inimaginable ! De plus, qu'allaient-ils faire de leur temps libre ? Non seu...
L'article 5 est bien l'article clé de cette réforme : cela a été dit et ce sera répété. Il constitue le point de divergence majeur entre la droite et la gauche, entre le réalisme et la démagogie. Le principe du recul de l'âge de départ à la retraite n'a jamais fait débat dans notre majorité, la seule variable d'ajustement pouvant être le nombre d'années, même si l'allongement de la durée de cotisation a été envisagé. En fait, il n'y avait pas d'autre choix. L'augmentation du taux de cotisation a été écartée car cela constituerait un facteur de charges supplémentaires sur les entreprises, donc un frein à l'emploi et ...
...diminution des pensions n'a jamais été envisagée non plus car elle est inenvisageable. Quant à la quatrième option, que vous vous plaisez à rappeler, qui consisterait à élargir la base des recettes et qui serait censée rapporter 31 milliards d'euros, notre collègue Charles de Courson a brillamment démontré il y a deux jours combien elle manque de réalisme et d'efficacité. Le choix du recul de l'âge de départ à la retraite a été fait par quasiment tous les pays. Je sais qu'on aime parler de l'exception française, mais on ne peut pas être le seul pays à s'arc-bouter sur l'âge symbolique de soixante ans, glorieux héritage d'un passé révolu. Refuser la réalité et laisser croire aux Français qu'on peut garantir les retraites en partant à soixante ans est une attitude irresponsable inspirée par u...
Vous nous chantez sur tous les tons que vous voulez revenir à l'âge de départ à 60 ans. Dans le même temps, M. Ayrault dit que vous êtes d'accord pour le nombre d'années de cotisation. J'irai même plus loin : Mme Guigou a dit tout à l'heure que le Parti socialiste était prêt à l'augmenter encore. En conséquence, si vous partez à la retraite sans avoir les annuités nécessaires, votre pension sera amputée.
...ir la pérennité financière de notre système de retraite. Dans ce contexte, monsieur le ministre, vous avez dû choisir entre deux options : accroître encore la durée des cotisations une solution pénalisante pour nos concitoyens entrés tardivement dans la vie active à la suite d'études longues, comme notre excellent collègue Dominique Dord l'a très bien montré hier après-midi ou bien relever l'âge légal de départ à la retraite. Vous avez choisi la seconde option. C'est un choix pertinent parce qu'il est raisonnable : il conduit à un effort partagé par l'ensemble des Français, avec un aménagement pour ceux qui ont été particulièrement marqués par leur vie professionnelle. Ce choix est d'autant plus pertinent que notre pays se caractérise par l'un des âges légaux les plus bas d'Europe et q...
C'est un choix, que nous ne partageons pas au Nouveau Centre. L'UMP, quant à elle, prévoit d'augmenter l'âge de la retraite à taux plein, avec des compensations : je pense à la pénibilité.