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Vous l'avez déjà dit ce matin !
Monsieur le président, messieurs les secrétaires d'État, mes chers collègues, puisque presque tous les orateurs inscrits sur l'article 1er ont déjà parlé, je répondrai dans mon intervention à ceux de l'opposition, qui se sont longuement exprimés. Je ne sais pas si ce texte sera la panacée. Mais il a un immense mérite que vous n'avez pas, monsi...
Depuis ce matin, j'ai entendu beaucoup de critiques formulées à l'encontre de ce texte, notamment de l'article 1er, mais pas une seule proposition visant à résoudre ces deux difficultés majeures que rencontre notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) Oui, le prob...
Ils nous l'ont dit et répété sur tous les tons depuis plus de deux mois au cours de la campagne électorale. À l'origine de ces difficultés,
il y a certes l'euro, mais aussi les 35 heures. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Souvenez-vous, mes chers collègues ce n'est pas si vieux , qu'en 2002, quand elles se sont généralisées en France, les salariés qui n'ont plus travaillé 39 mais 35 heures par semaine ont vu leur pouvoir d'achat maintenu, alors que les entreprises, contraintes de leur verser un salaire constant, ont vu le coût du travail surenchérir de 11,4 %.
La contrepartie accordée par les entreprises a bien entendu été une modération, sinon un blocage du pouvoir d'achat des salariés. Ne l'oublions pas.
Cinq ans plus tard, en 2007, force est de constater que le pouvoir d'achat de nos compatriotes est en berne et que les 35 heures ont favorisé des délocalisations massives vers les pays où le coût du travail est moins élevé. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Ce texte tente donc ce n'est pas le m...
Mais pour quel salaire ? S'il faut les payer 32 heures, soit ! Mais qu'on les paie 35 et le phénomène que je viens de décrire ne fera que s'aggraver. Mme Royal, quant à elle, prétendait qu'il fallait fixer le SMIC à 1500 euros pour augmenter le pouvoir d'achat.
Mais, quelques jours après la fin de la campagne présidentielle, elle a reconnu que cette proposition ne tenait pas la route. Nous, nous ne sommes pas des magiciens. Nous pensons seulement que, pour que les Français qui en ont le plus besoin puissent gagner plus, il faut les laisser travailler plus. (Applaudissements sur les bancs du groupe de...
Il faut donc essayer de la relancer, ce qui ne peut évidemment pas se faire dans les entreprises dans lesquelles il n'y a pas assez de travail, comme l'a fait remarquer ce matin un collègue qui ne craignait pas les lapalissades. Mais vous savez comme moi que 600 000 offres d'emploi ne sont pas pourvues en France, ce qui signifie que 20 milliard...
Nous avons beaucoup de travail devant nous. Laisser ces 20 milliards d'euros en jachère, c'est peut-être votre stratégie, mais ce n'est pas la nôtre. Notre objectif est d'aller les chercher et de donner à tous les professionnels des métiers en tension la possibilité de travailler davantage afin de retrouver ces 20 milliards d'euros qui manquent...
Tel est simplement le contenu de l'article 1er. Merci, messieurs les secrétaires d'État. Grâce à vous, nous tournons enfin le dos à un dogmatisme d'un autre âge, que la France est d'ailleurs le seul pays à avoir adopté. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Aucun de ceux avec lesquels nous commerçons...
On s'endort !
Mais on ne change rien sur ce point au dispositif actuel !