MESDAMES, MESSIEURS, Le « traité constitutionnel » ((1) est mort, vive le traité de Lisbonne (2) ! Au-delà de sa signification politique, cette formule revêt une double signification juridique à la fois européenne et constitutionnelle.
Politiquement d'abord, chacun a pu interpréter selon ses intentions la victoire du « non » au référendum organisé en France les 28 et 29 mai 2005 (3) sur la ratification du « traité constitutionnel ». Au-delà de ces divergences d'appréciation, il était nécessaire de prendre en considération non seulement les raisons qui ont poussé deux pays, la France et les Pays-Bas, à refuser de ratifier ce traité, mais aussi les réticences exprimées dans les sept autres pays qui ont interrompu le processus de ratification depuis ces événements : opposition à un « super État » européen, inquiétude face à l'élargissement, critiques sur l'orientation trop exclusivement libérale de la construction européenne, craintes de la Pologne...
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