MESDAMES, MESSIEURS, Le 12 juillet 2007, à Épinal, le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, déclarait qu' « il ne peut y avoir de pouvoir fort sans responsabilité forte... Je ne peux pas faire semblant d'être responsable alors que les Français ont fait de moi le premier des responsables... Au nom de quoi le chef de l'État, qui devrait être le premier des Français, serait donc le seul à devoir s'organiser pour ne pas avoir à assumer ses responsabilités.
Je suis responsable ». Ces propos ont le mérite de soulever la question - maintes fois posée, mais jamais résolue - de la responsabilité du Président de la République dans ses trois dimensions - civile, pénale et politique.
Or, la Constitution du 4 octobre 1958, loin de tirer les conséquences de la place prépondérante qu'occupe aujourd'hui le Président de la République dans nos institutions, n'a pas réussi, en dépit de la révision constitutionnelle du 23 février 2007, à ériger la...
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