Trois exigences doivent guider la politique fiscale : l'impôt ne doit pas être confiscatoire ; une imposition assise sur le patrimoine évalué à sa valeur vénale doit répondre aux défis de l'époque ; le financement de toute réforme fiscale doit être assuré et juste.
Le présent projet de loi répond à ces trois exigences.
En abaissant les taux les plus élevés du barème de l'impôt de solidarité sur la fortune, la présente réforme fait perdre à cette imposition son caractère confiscatoire.
Le taux marginal de 1, 8 % conduit aujourd'hui à ce que la puissance publique prélève près de la moitié de la rémunération d'un placement en emprunts d'État, avant même de percevoir l'impôt sur le revenu et les contributions sociales.
À 0, 5 %, l'impôt de solidarité sur la fortune n'amputera qu'un peu plus d'un dixième du revenu d'un tel placement, soit autant qu'en 1982. En conséquence, le plafonnement « Rocard » et son héritier, le bouclier fiscal, perdent...
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