MESDAMES, MESSIEURS, La République doit être fondée sur des règles claires et celles-ci doivent garantir, dans la limite de l'humainement possible, l'irréprochabilité du comportement de celles et de ceux qui ont l'honneur de la servir.
Le droit ne saurait certes se substituer à l'éthique et il ne peut constituer qu'un palliatif, un outil préventif dont la nécessité, face à certains relâchements, se fait aujourd'hui sentir.
Plus que la faute elle-même, la suspicion, comme la rumeur, sont délétères.
Aussi le législateur doit-il tout mettre en oeuvre pour limiter les situations dans lesquelles le doute lié au cumul d'activités pourrait s'insinuer.
Comme l'a rappelé lors de son audition, Mme Anne Levade, le droit ne peut suffire à empêcher les dérives : il n'apporte pas la pleine garantie que l'éthique soit respectée.
Il ne fait cependant aucun doute que certaines tolérances ou vacances du droit risquent de faciliter des conflits d'intérêts que l'opinion,...
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