L'année 2009 a été exceptionnelle pour l'économie et les finances publiques.
Face une récession historique de - 2, 25 %, la mise en place d'une politique budgétaire fortement contracyclique a permis de limiter les effets irréversibles de la crise sur le tissu productif français et de protéger les ménages confrontés à une chute de leurs revenus ou à la perte de leur emploi.
De telles mesures, nécessaires et efficaces, ont toutefois conduit à dégrader substantiellement les finances publiques, avec un déficit public de 7, 5 % du PIB et une dette publique brute progressant de 10, 6 % de PIB - plus de 200 milliards d'euros - pour atteindre 78, 1 % du PIB. L'ampleur de la dégradation des finances publiques ne doit toutefois pas masquer les évolutions de fond qui caractérisent le budget de l'État.
À cet égard, l'exercice 2009 ne se différencie guère des précédents et conduit à tirer deux enseignements répétés année après année.
La dépense de l'État est...
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