MESDAMES, MESSIEURS, Depuis un demi-siècle, la politique d'aménagement du territoire s'est, avant toute chose, efforcée de stimuler le développement de métropoles régionales, appelées à contrebalancer la prépondérance de l'agglomération parisienne dans la vie économique, politique et sociale de notre pays.
Aussi légitime soit-elle pour parvenir à un développement plus équilibré de l'ensemble du territoire national, cette approche trouve désormais ses limites.
Elle a trop longtemps conduit à négliger l'importance macroéconomique de la prospérité de la région francilienne, seconde région européenne par sa production, et à sous-estimer les tensions entre Paris et sa banlieue, proche ou éloignée.
Cette réserve et ce manque d'ambition pour notre capitale apparaissent, en outre, en profond décalage avec le rôle historique singulier et le prestige international constant de notre capitale.
Alors que près d'un Français sur cinq réside dans la région...
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