Mesdames, Messieurs, L'action culturelle et scientifique à l'étranger ne doit pas devenir une « belle endormie » : une dimension annexe de notre diplomatie, riche d'un passé flamboyant mais qui, les crédits d'État s'étiolant au fil des ans, se replierait inexorablement.
Comme si, par exemple, la Villa Médicis, forte de ses acquis, en dernier lieu sous la remarquable direction de M. Richard Peduzzi, à qui votre Rapporteur veut rendre hommage alors qu'il a achevé cette année un mandat de six ans, ne devait désormais plus rien inventer, plus rien imaginer.
Bien au contraire, l'action extérieure de l'État en matière de rayonnement culturel et scientifique doit être animée d'une réelle ambition, car elle est un élément essentiel à l'influence de la France dans le monde.
C'est dans ce même esprit que l'Académie de France à Rome, s'appuyant sur les réussites de la direction qui s'achève et qui l'ont modernisée et réhabilitée, doit poursuivre sa démarche...
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