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La désignation et la révocation par décret présidentiel des présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France, ce n'est pas une mince affaire On aurait pu imaginer que la majorité elle-même souhaite un vrai débat démocratique. En effet, sur un sujet aussi sensible, chacu...
Ne s'agit-il pas du mode de nomination des dirigeants de l'audiovisuel public, notre patrimoine commun ? Par une application du règlement de l'Assemblée la plus restrictive qui soit, vous prêtez main-forte à l'UMP, qui souhaite nous faire taire,
au moment où nous approchons de ce qui constitue politiquement le coeur du texte. Après la nomination par décret présidentiel instaurée par l'article 8, la révocation prévue par l'article 9 marque un pas de plus dans l'infamie. Et à qui réserve-t-on cette procédure sans équivalent dans le droit français ? Aux dirigeants de l'audiovisuel publi...
Révoquer les présidents de l'audiovisuel paraissait pourtant inimaginable.
Lorsque nous avons découvert les avant-projets de ce texte, nous avons d'abord été incrédules : de telles dispositions ne pourraient être maintenues dans le projet de loi. Elles y sont pourtant restées C'est dire où sont tombés le Gouvernement, mais également la majorité : car enfin, votre tâche, députés, élus au suffrage universel, est précis...
Seulement ?
Par cet amendement, nous tentons d'introduire un peu de régulation et de pluralisme dans un mécanisme de révocation qui relève d'une tradition monarchique plutôt que républicaine. On ne mesure pas à quel point, du reste, ce fait du prince va à l'encontre de tout le mouvement de régulation et de progrès démocratique qui a été accompli depuis des...
Par cet amendement, nous tentons donc de corriger ces effets pervers, en proposant que le droit de révocation soit confié au CSA. C'est le minimum.
Où est-il ?
Et clairsemés !
Nous avons déjà eu l'occasion, hier, de parler de l'audiovisuel extérieur de la France. Selon Patrice Martin-Lalande, il y aurait deux bonnes nouvelles. Pour ma part, j'en ai découvert une très mauvaise dans la presse aujourd'hui : le sénateur Kergueris explique, en effet, dans son rapport qu'il manque 25 millions d'euros au budget de l'audiovi...
des décisions impulsives comme on le voit souvent aujourd'hui. Il y a là une formidable occasion manquée. Il est vrai qu'en regroupant les richesses potentielles de France 24 elles sont difficilement décelables
et celles, extraordinaires, de RFI, nous aurions pu espérer quelque chose d'important. Certains esprits éclairés je pense au président de la commission des affaires étrangères, Axel Poniatowski considèrent que l'alliance entre la radio et la télévision est sans avenir un mariage de la carpe et du lapin et ne constitue pas un outil opér...
Je pense au contraire qu'il y a beaucoup de choses à faire avec RFI, qui dispose de 1 000 journalistes remarquables. Ceux qui écoutent RFI c'est possible à Paris mesurent à quel point cette radio représente une richesse pour notre pays et pour notre capacité de faire mieux comprendre le monde à l'échelle internationale. Il est dommage que l...
Personne ne songe à remettre en cause ses qualités professionnelles, mais dans tout autre pays que la France, une telle nomination aurait été inimaginable ! Il n'y a que dans la France « sarkozyenne » qu'il est possible de nommer l'épouse du ministre des affaires étrangères patronne de l'audiovisuel extérieur français qui représente la France à...
Seconde singularité : la composition du conseil d'administration qui nous est soumise vise à aménager celui-ci pour permettre la nomination du président par décret présidentiel. C'est le coup de pied de l'âne ! Comment des antennes qui seront totalement soumises au pouvoir pourront-elles dès lors avoir la moindre crédibilité ?
Excellente intervention !
Monsieur le président, vous savez que, dans les rangs de la gauche, la solidarité n'est pas un vain mot. Pour venir au secours de M. Braouezec, je vous demande, au nom du groupe socialiste, une suspension de séance d'une quinzaine de minutes pour réunir notre groupe et le sien.
Faut-il rappeler qu'il est l'ancien directeur de cabinet de M. Raffarin ?
Je ne comprends pas pourquoi ces dispositions font l'objet d'une discussion commune.