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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je tiens d'emblée à saluer le travail accompli par la mission Rochebloine et par le rapporteur. Ces deux approches ont permis de préciser un certain nombre de points et d'améliorer ce texte. Lorsque l'on parle de l'action extérieure de la France, on est très vite saisi par la fi...
Le débat qui nous oppose montre qu'il y a malheureusement ambiguïté
et l'intervention du rapporteur pour avis ne fait qu'alimenter le trouble. L'anecdote rapportée par Hervé Gaymard confirme du reste que, si ce texte n'est pas compris comme il doit l'être, c'est qu'il pose un problème. Je ne soupçonne ni le ministre, ni le Gouvernement, ni même la majorité de mauvaises pensées. Mais, je le disais tout à l'heu...
Toute l'argumentation du ministre repose sur la bonne foi que nous devrions lui supposer.
Nous lui faisons sans problème crédit de sa bonne foi. Mais vous avez dit mot pour mot, monsieur le ministre, que vous aviez tout fait pour que le texte puisse être interprété de la façon la plus humaine possible.
Or c'est bien là le problème : le texte peut être interprété de la façon la plus humaine possible, mais il peut aussi ne pas l'être.
Voilà ce qui nous dérange et nous conduit à nous interroger. Je le répète, nous ne vous faisons aucun procès, monsieur le ministre, mais il nous semble qu'une rédaction plus précise aurait été souhaitable. Du reste, vous le reconnaissez en quelque sorte en spécifiant que « les conditions d'application du présent article sont précisées, en tant...
Cette phrase montre bien que le texte est imprécis et ambigu. Pour notre part, nous ne défendons pas à tout prix telle ou telle rédaction ; je trouve même que celle proposée par notre collègue Lecou est un peu meilleure que la nôtre, et nous sommes prêts à nous y rallier.
Quoi qu'il en soit, tout ce qui vient d'être dit, y compris les arguments censés défendre la rédaction actuelle, montre qu'il y a ambiguïté. Puisque nous sommes tous d'accord quant au fond, du moins je l'espère, nous devrions nous efforcer de parvenir à une rédaction un peu plus précise.
Il n'en a plus !
Malgré mon peu de goût pour les plaidoyers pro domo, je n'ai pas eu d'autre choix que de venir à cette tribune, monsieur le secrétaire d'État, puisque vous n'avez donné suite à aucune des demandes de rendez-vous que j'avais formulées lorsque vous nous expliquiez que le projet allait être largement débattu. Je veux illustrer à l'échelle d'un dé...
Tout ça pour sauver Anciaux !
Encore raté ! (Sourires.)
Dans les cinq minutes qui me sont imparties, je ne ferai que survoler le paysage de l'audiovisuel extérieur de la France. La situation actuelle est l'héritage de trois temps forts survenus dans les dernières années : Premier temps fort, la réflexion engagée à partir de 2002 autour de ce que le Président de la République de l'époque avait appe...
On nous annonce depuis le mois de mai qu'il va être incessamment communiqué. Nous avions espéré que le Parlement pourrait l'avoir en sa possession afin d'éclairer le débat budgétaire. Malheureusement, ce n'est pas le cas, ce qui fait que la lisibilité budgétaire de l'AEF est extrêmement réduite. Cela a amené la commission des affaires étrangère...
Je ne mets nullement en cause ses qualités, j'observe simplement que plus il y a de pilotes dans l'avion, moins il y en a un réellement.
Aucun croisement n'est réalisé par exemple entre l'audiovisuel extérieur et les autres politiques nationales liées à l'influence française à l'extérieur, qu'il s'agisse de l'enseignement du français ou de l'action culturelle extérieure par exemple.
Cette situation cumule tous les inconvénients : il n'y a ni un pilotage politique précis qui corresponde à des orientations stratégiques nationales, ni la crédibilité de l'indépendance, puisque cet audiovisuel extérieur est dirigé, excusez du peu, par la compagne du ministre des affaires étrangères. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
C'est un constat, ce n'est pas un jugement de valeur.
Donc, nous avons tous les inconvénients sans avoir aucun avantage. Venons-en à France 24.