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Absolument !
Mais il ne répond pas !
C'est difficile de l'être !
Un grand ministre !
Il a plutôt dilapidé l'héritage !
Il y a des précédents !
Non, monsieur le président.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le projet de loi relatif à l'entreprise publique La Poste et aux activités postales constitue une étape de plus, une étape décisive, dans la remise en cause de notre modèle social, fondé sur des services publics, qui non seulement ne sont pas soumis à la loi du profit, mais jouen...
Voilà qui est de bon augure pour La Poste ! D'où notre crainte : dans l'hypothèse où la Caisse des dépôts et consignations participerait à l'augmentation de capital pour répondre aux besoins de financement de La Poste et assurer ainsi son développement, rien ne l'empêcherait de revendre sa part d'actions à tout moment.
Nous demeurons donc dubitatifs quant à la possibilité de préserver le caractère public du capital de l'entreprise en cas d'abandon du statut d'établissement public, car les grandes entreprises publiques qui ont été soumises au même processus de transformation en société anonyme ont fini par connaître une privatisation. Celle de GDF et sa fusion...
Dans le Bas-Rhin, on dénombrait 194 bureaux de poste en 2006, 171 en 2007 et 167 en 2008. Dans la Sarthe, département cher au Premier ministre, il y avait 127 bureaux de poste en 2006, 100 en 2007 et 90 en 2008. Je pourrais poursuivre encore longtemps cette litanie. Généraliser les agences postales communales et les relais Poste, c'est non seu...
Monsieur le ministre, vous pouviez sortir par le haut de cette question ; vous pouviez répondre favorablement aux attentes de milliers d'hommes et de femmes qui se sentent aujourd'hui méprisés par leur employeur, par l'État, par le gouvernement de leur pays, par la majorité de notre assemblée. Pour des raisons financières, budgétaires, vous ref...
Vous refusez la mesure de justice qu'ils attendent, pour ne pas créer de précédent, nous dit-on ; en fait, le précédent que vous confirmez, c'est l'injustice de votre politique, l'injustice de l'État. Votre projet, vous le savez, inquiète les élus locaux et les populations.
Vos arguments ne parviennent pas à lever leurs craintes
même lorsque vous dites que La Poste pourra ainsi recevoir 2,7 milliards d'euros, et prétendez que cela aurait été impossible sans changer le statut de l'entreprise publique. Cette méthode porte un nom, monsieur le ministre : c'est du chantage, un chantage d'État, qui vise à tromper nos concitoyens ce qui explique votre rejet du référendum ...
Très juste !
Mais vous voterez tout de même le texte
Privatisation !
Monsieur le ministre, ne croyez surtout pas que tout soit dit. Certes, une majorité va aujourd'hui voter un texte, mais cela ne signifie nullement que la machine que vous avez mise en marche atteindra ses objectifs. Rappelons qu'un recours a été déposé devant le Conseil constitutionnel nous souhaitons que celui-ci, dans sa sagesse, soit sens...