Les amendements de Daniel Paul pour ce dossier
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Oui : soyons sérieux ; il reste quelques heures de débat. Mais, pour le moment, nous envisageons un vote négatif. Non pas à cause de l'éolien, ni même des questions énergétiques, car là n'est pas l'essentiel. L'essentiel du problème tient évidemment au secteur des transports : celui où la production de gaz à effet de serre est la plus élevée, ...
À nos yeux, un encadrement est donc nécessaire pour assurer un développement maîtrisé, qui ne suscite ni contentieux ni rejets. Mes chers collègues, j'ai assisté à diverses réunions en Haute et Basse-Normandie, au cours desquelles j'ai entendu des pro- et des anti-éolien verser les uns et les autres dans l'exagération la plus totale. J'ai égal...
« Le meilleur placement actuel : avec une rentabilité sur vingt ans et un retour sur investissement de neuf ans en moyenne, »
« Plus économique : vous produisez une électricité que vous revendez à EDF 58 centimes le kilowattheure pendant vingt ans, » je vous rappelle qu'on vient de baisser le prix -
« plus cher que le prix auquel vous consommez, 11 centimes le kilowattheure, soit un gain de 47 centimes d'euro par kilowattheure ». Pas mal, non ? Donc ce genre de choses existe...
Ne nous voilons pas la face. Cela ne signifie pas que cela existe partout et chez tout le monde, mais c'est ainsi que cela fonctionne.
Après mon collègue et voisin de circonscription Daniel Fidelin, j'évoquerai à mon tour, rapidement, l'offshore. La Manche, mon cher collègue, ce n'est pas la Baltique : dans notre région, sept cents navires par jour passent d'Ouessant en mer du Nord et de la mer du Nord à Ouessant, sans compter ceux qui vont de Cherbourg à Plymouth, de Caen et...
Je le répète : la Manche, ce n'est pas la Baltique ; en Manche, le plateau continental est très court et l'on descend très rapidement à 80 ou 90 mètres. Or on ne peut installer des parcs offshore à 90 mètres, sauf à les rendre flottants, ce que l'on ne sait pas encore faire. Le projet consiste donc à installer le parc très près trop près du...
Quoi qu'il en soit, je souhaite que cette maîtrise publique s'applique le plus précisément et le plus puissamment possible.
Il est défendu, ainsi que l'amendement n° 614. (L'amendement n° 611, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Le projet de loi propose d'habiliter les communautés de communes à mettre en place un service de mise à disposition de bicyclettes en libre-service, il ne prévoit pas pour autant les modalités et la date de transfert pour les communes. Au regard des principes de spécialité et d'exclusivité, cela revient à réserver la compétence aux communautés ...
Oui, monsieur le président. (L'amendement n° 621, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Il est défendu. (L'amendement n° 640 rectifié, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Selon une étude menée au mois de juin dernier, pour 75 % des Français, l'enjeu dans le domaine des économies d'énergie n'est plus de les convaincre de l'importance de ce sujet mais de leur donner des moyens d'agir. Une énième campagne de sensibilisation d'un public déjà saturé qui, sous couvert d'information, servirait à blanchir, ou plutôt à v...
Comme nous l'avons déjà indiqué en commission et dans le cours de la discussion générale, nous sommes favorables au principe des certificats d'économie d'énergie, qui nous paraissent aller dans le bon sens, mais nous refusons leur marchandisation comme celle des quotas de carbone, qui en fait de simples biens négociables. Elle ne peut profiter ...
Je partage le sentiment de M. Cochet concernant le surcoût financier de la capture et de la séquestration du carbone.
En l'état actuel des recherches, le surcoût existe. Dans le même temps, il est intéressant de pouvoir récupérer et stocker le carbone produit, pas uniquement dans les lieux où l'on fabrique de l'énergie, mais aussi dans les activités industrielles, dans les entreprises auxquelles nous sommes attachés. Si un jour on arrive à trouver comment fab...
Madame la présidente, mesdames les secrétaires d'État, mes chers collègues, le Grenelle de l'environnement devait marquer un tournant de l'histoire et nous faire « entrer dans le monde d'après », comme l'explique la campagne de publicité gouvernementale. Le slogan est bon ; maintenant, place aux actes. On ne peut avoir la fibre écolo durant le...
Le fait est que le discours se modifie, du moins chez ceux qui ont rédigé cette note. Le Grenelle de l'environnement était une étape nécessaire pour prendre le temps de réfléchir à notre façon de consommer le monde et ses ressources, puisque nous ne pouvons et ne devons pas poursuivre dans cette voie. Il a démontré que seule une volonté politi...
d'une motion de rejet préalable d'un texte qui aurait pu être tout autre que ce qu'il est ? Ce texte nous conforte en tout cas dans l'idée que nous avions raison de ne pas voter le premier Grenelle. Sans doute pressentions-nous qu'allait s'ensuivre un Grenelle II largement en deçà des besoins. Les moyens manquent, monsieur le ministre d'État...